Une fois le détenu relié à la chaîne, on les fait se lever comme un seul homme, et ils vont se ranger au fond de la cour dans un mouvement peu harmonieux et bruyant. Ils resteront ainsi attachés par le cou tous les vingt-six, jusqu'à leur arrivée au bagne, ne pouvant plus se mouvoir qu'ensemble. Dans le langage qui leur est propre, l'argot, les forçats ainsi enchaînés se désignent avec ironie comme les "chevaliers de la guirlande".