La mort est d'une exquise douceur. Je le sais, maintenant. La mort est une substance cotonneuse semblable à celle du soleil qui filtre à travers les arbres, les jours d'été. Une lueur intense, mais qui n'éblouit pas. La mort est un scintillement, dans lequel je me fonds, avec volupté, heureux Ulysse dont l'odyssée s'achève. Me voilà dépourvu de toute volonté, mû par un sentiment d'évidence, une félicité totalement inconditionnelle.