Et peut-être est-ce vrai que l’anxiété des mères protège leurs enfants ? Peut-être que leur tourment dégage de grandes ondes bénéfiques qui s’étalent sur le monde plein de périls et vont emmitoufler les petits d’hommes ? Je veux bien croire à ça, moi, San-A ! Oui, je veux bien. Dans la monstrueuse indifférence de l’univers la seule île dont le sol ne foire pas sous vos pieds, c’est l’amour maternel.