Je me suis arrêté devant l'étroite vitrine d'une petite papeterie-librairie-bazar. C'était un de ces magasins de quartiers où l'on vend un peu de tout : des missels à l'époque des premières communions, des pétards pour le quatorze juillet, des fournitures scolaires à la rentrée et des garnitures de crèches en décembre. Ces boutiques là, c'était toute ma jeunesse, et je les aime d'autant plus si elles sont en voie de disparition.