La mère Alda n’attendait que ça pour arrêter d’affûter ses aiguilles l’une contre l’autre.
Elle relève la tête et me regarde.
Elle a une façon très spéciale de considérer ses concitoyens.
Elle vous reluque en louchant à force d’attention, comme si vous étiez une gravure japonaise. Elle prend son temps. Lorsqu’elle aura terminé son examen, elle pourra dire combien j’ai de poils au menton, dans les oreilles et dans les trous de nez.