Frédéric Ferrer

Presque tout le monde a toujours voulu savoir comment se déroulaient les différents sommets où débattent les grands de ce monde. Sur celui du climat par exemple. J'avoue que j'ai lu cette pièce de théâtre avec beaucoup d'amusement.

Nous sommes les témoins d'échanges houleux comme dans toutes les réunions. Dans toutes les séances de Brain Storming. Chacun tente d'imposer son idée comme étant la meilleure. Chacun tente de se faire entendre plus que son voisin. Bref, rien de nouveau dans le monde des réunions. Enfin, presque. Chaque pays campe une personnalité bien précise. Comme dans une salle de classe. Il y a le premier de la classe qui décide de tout. Il y a le bonnet d'âne qui acquiesce à tout. Celui qui compte les coups ou gobe les mouches. Sans oublier celui qui veut se faire bien voir de la maîtresse.

Kyoto forever 2 nous parle de stratégie, d'absurdité, d'illogique. Nous assistons à une session laborieuse, cela va sans dire. Plutôt à l'art de tourner autour du pot en donnant l'impression d'être en pleine réflexion, de faire évoluer la situation. L'art de faire du sur place en donnant une image de responsabilité. C'est une pièce de théâtre qui présente avec humour l'absurdité de ces rencontres qui n'aboutissent pas à grand chose face à une situation d'urgence. Des personnes qui se focalisent sur es détail sans pour autant prendre le problème à bras le corps. Le rôle de chaque pays y est défini avec beaucoup d'humour et des dialogues truculents. Un véritable régal.