Lek, de son vrai nom Frédéric Malek est un street artist français. Ses parents, des immigrés Polonais l’élèvent dans le XIXè arrondissement, un quartier populaire peuplé de petits trafiquants et de toxicomanes .
Issu de la première génération de graffeurs parisiens, Lek s’est fait la main entre La Chapelle et Stalindgrad, sur les rails de la gare de l’Est, le berceau de la street culture française. Autodidacte, il s’attèle à comprendre l’écriture, s’inspire des artistes Mode2, SKI, Lokiss et JonOne et commence au grand damne de ses parents, par voler des bombes de peinture pour s’exercer. Plus à l’aise sur les rails du métro que sur les bancs de l’école, Lek fait ses armes sur les wagons et les kilomètres de voies avant d’investir les lieux abandonnés, ce qui ne l’empêche pas de s’inscrire une école d’architecture poussé par ses profs qui décèlent en lui un vrai talent pour le dessin.
La peinture devient pour Lek une prolongation de l’architecture
En 2009, ses œuvres sont exposées au Grand Palais aux cotés de 140 artistes lors de l’exposition « TAG ». Pour autant, il se défend de faire partie du « mouvement street art » trop basé selon lui sur l’esthétique pure.