En revanche, on y parlait à mots couverts du décès d’Algernon Johnson, présenté comme « un malheureux accident survenu à un brillant diplomate étranger », ce que tout le monde traduisait par « un assassinat politique qui risquait d’enflammer la guerre larvée entre la France et l’Angleterre ». Toute la finesse des rédacteurs était dans le choix d’expressions allusives. Les lecteurs avertis devineraient le reste. « Un décès sans cause apparente » signifiait « les autorités vous mentent », tandis que « personne n’a été inquiété » voulait dire « la police patauge dans la mélasse ».