Les femmes, bien plus que les hommes, ont eu cette pudeur. Quelle drôle d’idée en effet ! Écrire, passe encore mais publier ! Longtemps la littérature féminine s’est cantonnée à la correspondance et aux journaux intimes, c’est-à-dire à de l’écrit personnalisé à court terme, adressé à quelqu’un qu’on connaît, à un cercle de proches, ici et maintenant, sans souci de la postérité.