Le paradoxe est que nous vivons aujourd’hui beaucoup plus longtemps que nous n’avons jamais vécu, et en bien meilleur état. L’allongement de la durée de vie des hommes, s’il est dû principalement aux progrès de l’hygiène et à la maîtrise – encore bien imparfaite – des maladies transmissibles, ouvre des perspectives, des interrogations et des problèmes de société dont nous ne faisons qu’entrevoir les conséquences.