Chaque fois que [le maître zen] s'approchait de moi, je me sentais pris d'anxiété. Naturellement, cela faussait le rythme de ma respiration. IL ne me frappa que rarement. Il avait de puissants muscles abdominaux, qu'il aimait ) montrer. J'eus l'impression que ses muscles lui importaient plus que l'illumination. Je n'eus pas le temps, en deux mois, d'aborder vraiment le jeu du koan. Je n'eus droit qu'à un koan enfantin et simplet : "De quelle couleur est le vent", et il me parut satisfait lorsque, en guise de réponse, je lui soufflai au visage.