Frédérique Bertrand

Dévoré en quelques minutes dans la salle d'attente d'un cabinet médical, ce petit album est un délice !

Les jeux de mots sont vraiment excellents, et l'on se retrouve le goût des comptines et des devinettes de l'enfance.

Le petit bonhomme pas né qui part en voyage initiatique/fantastique à la recherche de sa date d'anniversaire, il fallait y penser.



Beaucoup de créativité, d'humour un peu loufoque et de plaisir avec des dessins plutôt naïfs, panoramiques en double page qui en mettent plein de couleurs aux yeux.

Les auteurs s'amusent autant que les lecteurs pour pondre le détournement, le double sens dans un esprit drôle et farceur !



Destiné plutôt aux enfants à partir de 6 ans, pour un plaisir optimal afin de mieux intégrer les jeux de mots !

Après New York nouvelle explosion de magie et d'illusions d'optique avec la visite du lunaparc. N'oubliez pas votre pyjamarama magique !

Bon voyage.

Très sympathique abécédaire en langue corse, bien illustré. A consulter dès l'âge de trois ans.

Ce livre est une véritable merveille, l'essayer c'est l'adopter. Il est également la preuve qu'avec des choses simples on arrive à des résultats extraordinaires. Avec mes collègues à la librairie on ne se lasse pas de jouer avec.

Pas d'illusion perdue ici!

Un ogre, abandonné par sa mère, a du lutter seul pour survivre dans une grande ville. Dévorant ses proies, il vit dans un repaire caché, dont il ne sort que la nuit pour terroriser ses victimes. Pour cet ogre devenu vieux, les temps deviennent difficiles.... Jusqu'au jour où une vieille dame ose s'approcher de sa tanière. L'ogre dévorera-t-il cette petite vieille? Arrivera-t-elle à l'apprivoiser?

Voilà un album plein de surprises, le lecteur imagine ce qui se passera pour l'ogre et la vieille dame; est ce une histoire terrifiante? Est-ce un conte de fées ? "Mon beau prince, pardonne moi!" . Le final est vraiment surprenant.

Le tout raconté avec beaucoup de tendresse par Marie-Sabine Roger. On retrouve d'ailleurs les mêmes thèmes que dans ses romans: deux être solitaires que tout oppose qui tentent de s'apprivoiser. Les phrases sont superbes, pleines de rythmes et de rimes. Il faudra que je le lise et le relise pour en saisir toute la subtilité.

Les illustrations viennent compléter magnifiquement le texte. Elles évoquent le quotidien de la vieille dame, le rythme effréné de la vie dans les grandes villes, la cachette délabrée du vieil ogre....


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La benjamine d’une famille en a marre d’être obligée de porter les habits des autres, « démodés, usés, raccommodés, rafistolés, effilochés ». Même son papa lui donne son vieux cartable pour sa rentrée au CP ! Bien sûr quelquefois ils vont acheter des habits neufs mais c’est sans compter sur son frère et sa sœur qui grandissent à vue d’œil et la machine à laver qui jouent des mauvais tours ! Au final le pire ce sera quand même pour le petit dernier… Qui n’a pas connu cette injustice de devoir porter les vieux vêtements des autres, l’authenticité de l'histoire va rappeler des souvenirs à bon nombre de lecteurs, un album à partager en famille.
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Même avec ce troisième livre en pyjamarama on arrive à être encore surpris ! c'est fort quand même. Je me disais bon qu'est ce qu'ils ont pu nous faire de nouveau, et bien nouvelles illusions d'optique, Hop ! Du grand art. On a passé un certain temps à jouer avec... pour petits et grands donc !

« Luna Parc en pyjamarama » fait déjà craquer petits et grands à la médiathèque. Dans chaque opus de la série, le principe est le même : un garçon rêve et entraîne le lecteur dans un monde animé grâce à un système d'illusions d'optique que l'on appelle l'« ombro-cinéma ». Cette fois-ci, le petit héros s'endort après une journée instructive, puisqu'il a visité un musée d'art. Dans ses songes, il retrouve ce qu'il a découvert. C'est vraiment joli. Je pensais que les auteurs avaient fait le tour avec quatre ou cinq ouvrages utilisant ce procédé, mais il n'en est rien ! Les effets se renouvellent sans cesse, pour le plus grand bonheur des lecteurs. Certaines doubles pages sont géniales, en particulier celle avec le gardien qui surveille, celle avec les tableaux impressionnistes ou encore celle avec les touches de musique. J'aime également les choses toutes simples comme la flèche clignotante faisant songer à certaines enseignes lumineuses ou encore l'onomatopée du gardien qui dort (ZzzZzz). C'est un livre-objet intéressant. On ne se lasse pas de le regarder.



Bien que j'apprécie certains artistes modernes et contemporains, j'avoue ne pas avoir tout reconnu. Certaines œuvres comme l'impressionnisme ou le mobile de Calder sont aisés à trouver, toutefois j'avoue que certaines planches ne me disaient rien. Peut-être serait-il intéressant de mettre les références des tableaux dont les auteurs font allusion en fin d'album ? Il n'est pas nécessaire de faire un mini-documentaire, toutefois quelques notes comme l'artiste ou le nom d'une œuvre serait un petit plus. Heureusement, le principe reste agréable : on peut découvrir diverses formes d'art grâce à l'ombro-cinéma. C'est fun et ludique.



Par contre, je dois avouer que le texte est similaire aux autres albums en pyjamarama : c'est simple et sans véritable sens. C'est presque un prétexte pour apporter de nouvelles illustrations magiques. Ce qui compte, c'est vraiment le jeu avec le calque. Pour ma part, je trouve cela très bien, car cela désacralise le Livre : l'enfant s'amuse, il essaye de faire fonctionner les illusions, il découvre en prenant son temps. N'est-ce pas là une première approche du Livre ? Une très belle façon amusante de passer du temps avec un ouvrage sans avoir l'impression de lire. À mettre entre toutes les petites mains qui pensent qu'un Livre, c'est ennuyeux !


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Un album un peu déconcertant de prime abord. Mais une fois qu'on l'a en main, c'est un vrai bonheur de le lire à voix haute. Un public de 2 ans d'âge (ou plus, ça marche même avec les adultes), une bonne dose d'auto-dérision, un ton qui ne se prend pas au sérieux et le "Zignongnon" fera mouche.

Faut-il ou non autoriser la fessée ? Cette question, un peu provocatrice, est posée à une mère lors d'une interview.



Un peu gênée par les interruptions un peu intempestives de son enfant, elle répond négativement et s'insurge devant ce geste laissant à penser qu'elle est contre et donc ne l'applique pas !



Pourtant, il y a les pour et les contre...



A ce stade de l'histoire, il est intéressant de demander au lecteur son propre avis. Voici ma récolte : "Je suis contre", "la fessée, c'est nul !



Mais la sonnerie de l'école retentit et les enfants rentrent en classe. Les enfants échangent sur le sujet. Que pensent-ils de la fessée ? Y a t-il plusieurs types de fessées ? Existent-ils des moyens d'y réchapper ?





Mais écoutons d'abord un conte, celui d'un Roi d'un royaume où il est interdit de faire du mal à un enfant. Pourtant, un jour, sous le coup de la colère, il coupe son fils unique en deux. Une moitié réclame justice pendant qu'une autre se satisfait de la situation et profite de sa demi-vie...



Cela souligne à la fois les dangers des coups et la violence induite par toutes les fessées, tant psychologique que physique, que la difficulté d'y faire face pour l'enfant mais aussi pour le parent.



Un peu plus tard, nous retrouvons la même maman, qui a récupéré son petit après l'école et qui doit affronter son enfant qui réclame à corps et à cri des bonbons. Certainement fatiguée et excédée, elle profite du huis clos de la maison pour...





J'ai apprécié la construction en tryptique de l'histoire qui, de façon générale, tend le micro au lecteur afin de le pousser à réfléchir. Peut-on condamner la fessée de manière universelle ? Une question d'actualité au moment où la France est condamnée sur le sujet par l'Europe !



Si la fessée ne peut plus vraiment être considérée comme utile de mon humble point de vue, il est pourtant bien difficile dans le dur métier de parent d'être toujours irréprochable. Car se contrôler en permanence est pas toujours réalisable. De là le grand écart entre l'idéal et la réalité.



Tentons cependant de lister quelques moyens d'éviter ce qui est avant tout de la part du parent un geste d'impuissance :

- envoyer l'enfant dans sa chambre (le temps que l'adulte et l'enfant se calment)

- avoir des rituels forts qui cadrent l'enfant et lui montrent les limites à ne pas franchir

- se contenter de refuser calmement et fermement les demandes impossibles de l'enfant



Donc un livre avant tout pour prolonger le débat, à l'école et à la maison notamment. On y entend la souffrance des enfants, la honte avec le "cunu", et la peur mais aussi celle de la mère, seule dans ce face à face après l'école, lorsque l'enfant et le parent épuisés ne sont plus en mesure de se contrôler.



A lire même si on aimerait aussi une version avec le père...






Lien : http://www.nouveautes-jeunes..

Il est vraiment dommage de n'avoir pas mis cet ingénieux procédé au service d'une VRAIE aventure à New York. En effet, si les illustrations animées sont étonnantes, le récit lui est très sommaire et assez plat.

Passé le moment de curiosité, ma fille s'est vite désintéressée de cet album dont l'histoire ne l'a pas du tout faite rêver.

Le côté animation est extraordinaire : une méthode si simple, et si ancienne, pour voir la ville s'animer devant nos yeux, avec de très beaux effets d'optique.



Mais je regrette un texte vraiment basique, et même pas les noms des lieux : par exemple, pourquoi parler d'"un parc en plein centre" au lieu de nommer Central Park ?



Un bon album à emprunter à la bibliothèque, pour voir les yeux des enfants s'éclairer devant ces animations insolites, mais je ne regrette pas de ne pas l’avoir acheté, car je pense qu'il n'aurait pas été utilisé longtemps.

Un livre vraiment magique, j'adore !!! Grâce à une grille de lignes que l'on déplace sur l'album, les images s'animent et c'est vraiment très rigolo. Une belle façon de découvrir Paris avec les petits et les grands !

Deux choses amusantes à l'album, le petit chien et le mensonge de l'histoire.



Ce petit chien décoratif rappellera à certains grands lecteurs ces cadeaux touristiques qui nous ont émerveillé à une époque, ces bibelots qui changeaient de couleur et donnait la météo, disait-on.



Bleu. Jaune. On s'interroge encore sur l'interprétation du rose.







L'auteur Olivier Douzou ne nous laissera pas trop longtemps débattre car notre caniche finira rapidement en pièce.



On reconnait bien là l'espièglerie maladroite des enfants qui n'épargne que rarement un vase ou un cendrier dans un jeu d'intérieur souvent animé et déconseillé.



Petit canaillou!







L'histoire ressemble presque à un conte avec sa réaction en chaine imprévue car Pierre ne va pas avouer sa bêtise à ses parents, bien au contraire, il va tenter de la cacher.



Et souvent dans ces cas là, un mensonge et une bêtise en entrainent d'autres qui agravent la situation.



En voulant enterrer le caniche babiole dans le jardin, Pierre fera tomber le citron de l'arbre dont le père attendait la maturité, en voulant enterrer le citron et le caniche dans la rivière, l'eau s'écoulera en entier dans le trou.



Et ainsi de suite..







C'est rigolo et bien vu.



Les illustrations de Frédérique Bertand sont à la fois naïves et surréalistes, comme la situation.







La chute offre une porte de sortie à mi-chemin avec sa fin toute drôle.



C'est une drôle de surprise que cette histoire, on ne serait pas douté d'un tel sujet avec pareil titre.



C'est une belle surprise.

Tout s'anime sur les pages de ce nouvel album, Luna Parc en pyjamarama, grâce à une technique d'animation qu'on appelle l'ombro-cinéma : quand on passe une grille transparente lignée sur les images, ces dernières apparaissent comme vivantes et en mouvement - la grande roue tourne, les pipes du tir à la carabine tombent,... ! C'est vraiment étonnant et d'autant plus séduisant que les images sont superbes.

À l’heure des loisirs interactifs, l’album papier n’a donc pas fini de nous étonner !



Un album qui surprendra et séduira petits et grands.

Le petit bonhomme est pané... il faut le dépaner ou le dépanner? S'il n'est pas né, quel âge peut-il avoir...?



En route pour un voyage initiatique de ce petit bonhomme pané dans l'absurde que n'aurait pas renié Raymond Devos. A conseiller aux plus grands, aptes à comprendre les jeux de mots sans se les faire expliquer (sinon ils perdent de leur sens).

Voici un joli album dont les créations graphiques pleines d'humour nous ramènent à l'école du siècle dernier (Quoique !), un album à partager avec papa et maman (ou papi et mamie) qui devraient retrouver (et peut-être vous raconter) des souvenirs de leur vie d'écoliers : ardoise, écriture à la plume et buvard (pour les plus anciens !).

Et puis surtout, vous y trouverez quelques conseils qui restent d'actualité pour bien copier sur le voisin : tout un art. Avec au bout du compte une morale préservée : "C'est pour tout cela que je ne copie plus, et c'est bien mieux comme ça."

Notre petit héros en pyjama rayé va survoler la grande ville qui soudain s’anime – trafic, lumières - grâce à l’ombro-cinéma, une vieille technique d’animation. Magique !



Dès 5 ans.



Sélectionné dans nos "Coups de cœur Jeunesse 2013".
Lien : http://www.universcience.fr/..

: Un album amusant qui à la fois jouera de l'accumulation d'objets avec humour mais aussi convaincra les grosses colères d'enfants qu'à la maison, on y est pas si mal finalement.



Notre petit bonhomme poussera le coup de colère et comptera convaincre et s'affirmer en poussant la porte.

À moi, ma valise!

Il voudra partir, ce petit, avec le nécéssaire, il embarquera donc tout ce qui lui tiendra à coeur dans sa valise.

Et la valise va grossir grossir, grossir, comme une moufle de conte.

Comment cela est-il possible?

Nous sommes dans une histoire et ça ne sera pas le plus important.

Car au fur et à mesure, nous aurons bien l'impression que si ce petit souhaite se tenir loin des parents, il ne voudra pas pour autant se séparer de la maison, qu'il embarquera morceau par morceau: le pull du soir, une cuillère, des yaourts, un peigne, une brosse à dents, la baignoire etc...



Bien plus que de confirmer un grand vide fait par les objets, les grands lecteurs sauront convaincre leurs petits écouteurs avec cette histoire que le véritable élément qui manquera aux parents, ça sera le petit bonhomme lui-même ( bien évidement).



"La valise" est un jeu aussi assez graphique, qui amusera le jeune lecteur avec des découpages qui formeront des contours d'objets que l'on ne verra pas.

De quoi stimuler l'imagination, en leur redonnant intégralité dans sa tête pour les petits lecteurs et peut-être donner envie de jouer avec des découpages de papier par la suite, sait-on.

" La valise" est une histoire à faux trous dont on n'aura pas besoin de combler l'espace par autre chose, le tout est caché dans la valise qui grossit par l'opération aussi de l'imaginaire.

La chute est amusante, reléguant tout de même le petit personnage à son petit statut d'enfant.

On a bien aimé.

Le voyage onirique continue, en pyjama vers une nouvelle destination.

Les rêves restent surprenants, cap du songe vers New York, vers un parc d'attraction, vers Paris et sa grande tour... Et cette fois Michaël Leblond et Frédérique Bertrand resteront imprévisibles, cap vers un phare!

Munissez-vous du transparent qui anime les images et en avant!

Les auteurs vous ont parlé d'un phare et le petit bonhomme voyageur et dormeur en a trouvé un.

Saint-Malo?

Non, Le Havre!

C'est au sommet du Centre chorégraphique " le phare" que le petit garçon va atterrir.

Les adultes ne se réjouissent pas toujours de cette destination mais les auteurs vont faire en sorte que les jeunes lecteurs perçoivent une magie toute nouvelle.

Et avec les effets stromboscopiques du Pyjamarama, c'est inévitablement enchanteur.

La plage à vue d'oiseau est rigolo, les quais colorés de stockage et les renvois tout en cube dans l'architecture sera ludique.

Les petits lecteurs du Havre seront ravis de retrouver leur ville tout en lumière et les autres se trouveront plus réceptifs avec ce petit album touristique onirique.

Cela fera mouche auprès des plus jeunes.