Durant le reste du chemin il apprit à Valentin comment, des rivières gelées près de l'Espérou, la glace était extraite à coups de piques et de pelles. Il lui raconta le froid rigoureux, les sentiers périlleux et glissants, les éboulis, les accidents… Il lui parla de camaraderie, de liens particuliers tissés entre les hommes, indispensables dans une nature inhospitalière et dangereuse.