C'est là sans doute, entre zéro et cinq ans que toutes les histoires s'élaborent. Je construisais en osmose avec ce lieu magique. les adultes qui m'entouraient n'étaient que douceur et bienveillance. Je les faisais rire. Ils m'aimaient et cet amour faisait grandir la certitude d'avoir une place qui fut mienne, d'être accueillie. Ce n'est que plus tard que j'ai compris que partout où j'irais, il faudrait toujours recommencer pour avoir le droit d'être là...( p. 79)