Larmes
Amour céleste ! et tendre ! si je venais
A t'oublier, et vous, fatidiques îles,
O vous qui n'êtes plus que cendre
Sur votre feu, dévastées, désertes,
Iles aimées, prunelles du monde merveilleux,
Je n'ai plus désormais à chérir que vous,
Rivages où l'amour expie, mais face
Aux seuls dieux du ciel, son idolâtrie.
(p. 63)