L’éclair et le pin (1882)
J’ai poussé plus haut que l’homme et l’animal,
Et si je parle, – nul ne me parle, à moi.
J’ai poussé trop solitaire et trop haut :
J’attends : qu’est-ce donc encor que j’attends ?
Le siège des nuages est trop près de moi, –
Ce que j’attends, c’est le premier éclair.
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