Loin, si loin dans sa tête, depuis une cellule aménagée dans les tréfonds de son inconscient, Samaël entendit son prénom.
Il avait un prénom. Il était quelqu’un. Une personne. Un homme. Pas juste une chose. Pas juste un corps avec lequel on s’amuse jusqu’à se sentir fort, pas juste une carcasse à malmener, à souiller, à remplir parce que c’est si facile, parce que c’est si vide à l’intérieur…
Il avait un prénom.
Il était quelqu’un.