L’heure s’attarde…
L’heure s’attarde au bout des soirs, page lisse, or fluide,
sourire vaste, le tout peut-être décentré. Elle est venue,
l’Ange s’incline. Puis c’est le tour du temps distrait qui lui
aussi s’incline, tandis qu’un autre plus vivant veut atten-
dre debout. Nous sommes cernés, car c’est l’annonciation
de la naissance du temps de ce qui pourra naître.
Comme on allait à l’eau, toi, tu iras au temps. Ce qui pré-
cède était rencontre et ne cessera plus.