La perspective d’aller chez ma mère me mettait dans tous mes états. Mes pensées défilaient rapidement dans mon esprit. Je pouvais facilement m’imaginer en face d’elle, sans mots, m’évanouissant dans un immense trou noir de sentiments refoulés. J’étais si anxieuse à cette idée! Je ne l’avais pas vue depuis tant d’années… J’avais même oublié les détails de son visage. Je me ressaisis immédiatement, plus froide que l’hiver. Rien ne m’obligeait à accepter son offre. Rien.