Réel objet de méditation, la nature nous renvoyait le reflet de notre propre grandeur et de notre propre déchéance par sa naissance, sa croissance et sa disparition. De la chenille au papillon, dll papillon à la poussière, du germe à la plante, de la plante à la graine, la force de vie et la force de mort s'affrontaient inégalement : quand l'une croyait avoir remporté la victoire, l'autre la supplantait en faisant remonter la sève dans les lys en dormance ou en faucardant l'angélique après son ultime floraison. Les arbres, eux, veilleraient toujours sur nos destinées.