De part et d'autre de la porte de ma maison, je soigne les quelques hortensias qui persistent à fleurir, et aussi le camélia rouge qui fait buisson sur le mur de pierres sèches. Je coupe ce qui est fané, je taille le bois mort, j'aère la terre au pied, je replace les gros galets ronds qui délimitent leur aire. Je soigne la vie, comme je peux.
Je respire, dans l'air lacéré par le cri obsédant des mouettes, puis je rentre à l'intérieur et personne ne sait plus rien de moi.