Même sur l’élégante avenue de Friedland, on croisait aux heures incertaines de ces êtres hagards que la nuit enfantait et exhumait de ces tas de guenilles qui s’évanouissaient par magie à l’arrivée des sergents de ville. A Passy, rien de tel. Mais peut-être la détresse se faisait-elle plus assourdissante d’être cachée, et l’épaisseur de ces haies, défendant toute vue sur le parc où déambulaient les aliénés, annihilait-elle leur dernier espoir d’être entendus et délivrés.