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Critiques de Gary Friedrich (9)
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Essential Incredible Hulk, tome 2

Essential Hulk vol.2 m’a replongé dans les anciennes aventures du titan vert entre 1967 et 1969, alors qu’elles paraissaient encore dans Tales of Astonish – partageant la vedette avec Submariner – avant que le titre ne change pour Incredible Hulk.

Stan Lee scénarise encore beaucoup pour mon plus grand plaisir, mais Kirby a laissé la place à Marie Severin puis à Herb Trimpe, dont le style excelle à manier la puissance du monstre.



Malgré tout le plaisir est quelque peu émoussé par la redondance du scénario et la faiblesse de psychologie des personnages secondaires. Hulk alias Bruce Banner est toujours pourchassé par le Général Ross et son armée ; la fille du général, Betty, amoureuse de Bruce, pleure toujours sur son amour en danger ; le major Talbot rêve toujours de Betty mais son honneur lui interdit de profiter de la situation. Toujours les hommes ont peur de Hulk ; toujours des vilains cherchent à l’utiliser pour devenir maître du monde ; toujours il finit par se révolter. De temps en temps le titan vert cède la place à Bruce, quand la solution réside plus dans l’intelligence du savant que dans la force du monstre. Sur trois ans, on ne sort pas de ce schéma.



Reste la variété des ambiances projetées sur ce scénario éternel : en Asgard, dans l’espace, sur la Terre Sauvage, en Chine. Nombreuses sont les guest stars qui passent par là pour sentir la puissance du béhémot. Et bien sûr, c’est cette force brute et implacable qui est le principal atout de la série. Aujourd’hui encore je suis saisi par ce que Hulk est capable de faire quand on le met en colère. Pour être bien visible, cette puissance a besoin d’un bon dessinateur. Et, je me répète, Herb Trimpe est presque à la hauteur de Kirby.



De bons moments de nostalgie.

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Essential Marvel Team-Up, tome 3

Ces épisodes parus aux US entre 1976 et 1978 constituent la meilleure période de Marvel Team Up.

Pourquoi ? Parce que le tandem suprême Chris Claremont / John Byrne s’en empare.



Je classerai toujours les histoires de Claremont & Byrne numéro un de la galaxie Marvel. A l’époque, le duo hisse la moindre série dont il s’empare au niveau olympique : Marvel team-Up, Iron Fist et, bien évidemment les X-Men. J’avais donc déjà lu ces histoires dans mon adolescence, et chacune s’était incrustée dans ma mémoire comme les hiéroglyphes dans la vallée des Rois. Je les ai relues aujourd’hui avec un immense plaisir.



Spider-Man est envoyé sur la lune où il affronte l’Étranger en compagnie de Warlock. Il s’associe à Pourpoint Jaune et la Guêpe contre la menace d’Équinox – un épisode tragique. Il combat le Super-Skrull avec la Torche et miss Marvel. Il assiste sans pouvoir faire grand-chose à la défaite d’Iron Fist face à Steel Serpent, et à sa victoire finale – autre épisode très structurant pour Iron Fist. Il est pris à partie avec Captain Britain (première apparition du personnage) par l’étonnant criminel Arcade. Etc., etc.



J’ai conscience de me faire dévorer par la nostalgie en écrivant ceci. Mais je le fais de bon cœur.

Le volume contient d’autres épisodes dessinés par Sal Buscema (plutôt bons) puis par les successeurs de Claremont & Byrne (moyens après le sommet atteint). Mais c’est ce tandem fabuleux que je retiendrai.

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Essential Daredevil, tome 3

Ah romance, quand tu nous tiens !



Le volume 3 des Essentials Daredevil – VO & Noir et Blanc je rappelle - contient les épisodes 49 à 74 de Daredevil, augmenté des épisodes 35-36 d’Iron Man (cross over avec #73 de Daredevil). Hormis quelques épisodes l’ensemble est dessiné par l’inimitable Gene Colan qui atteint l’apogée de son style venteux et ombragé si adapté à tête à cornes (l’un des surnoms de DD).



Le volume est frustrant. C’est l’incontournable jeu d’amour entre Matt Murdock et Karen Page qui fait la une. Matt finit par dévoiler son identité secrète à Karen afin qu’elle comprenne pourquoi il ne s’investit pas. Du coup Karen passe son temps à pleurer, comme avant, mais cette fois de peur pour son bel aveugle. Elle veut qu’il arrête d’être DD. Elle y réussit presque. Elle craque, fuit à Los Angeles où elle devient actrice. Matt la suit et la sauve de quelques criminels débiles. Il croit qu’elle va revenir. Mais non…



Pfff… ça me saoule pire qu’un bol de whisky. A côté de ça les histoires de vilains piétinent. Des types sans charisme apparaissent et disparaissent aussi vite et c’est tant mieux : un gars qui lance un chapeau qui tranche comme une lame, une pâle copie de Mr Hyde,… Un méchant nommé Starr Saxon qui apprend l’identité civile de Daredevil aurait pu faire carrière mais on est loin du Bouffon Vert. On s’en débarrasse.



Roy Thomas, aux manettes du scénario, tente pourtant sur trois épisodes de politiser la série en mettant en avant la lutte contre des gangs black adeptes du racisme anti-blancs ou contre des patriotes extrémistes exécuteurs d’objecteurs de conscience. C’est intéressant, beaucoup plus quel la romance de midinette, mais il laisse la place (désavoué ?) à Gerry Conway qui ramène la série vers de l’éditorial de pur super-héros. C’est Gerry qui gère le cross over avec Iron Man où les deux héros accompagnés de Nick Fury affrontent le Zodiaque. Pas mal mais gâché par le dessinateur d’Iron Man, j’ai nommé Don Heck (toujours lui, berk !).



On atteint enfin les épisodes à partir desquels, ado, j’ai commencé à suivre l’homme sans peur dans la revue Strange.



La romance avec Karen approche de sa fin… L’ère de Natacha la Veuve Noire est proche. Tadaaaam !

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Marvel Masterworks - The X-Men, tome 5

Un volume un peu meilleur que le précédent, mais gâché par un mauvais dessinateur.



L’arrivée d’Arnold Drake au scénario apporte un peu de force aux histoires qui, pour les meilleures, s’étendent sur plusieurs épisodes et sont loin d’être dénuées de dramatisme. Le meilleur dans le genre est l’arrivée de Lorna Dane, la fille aux cheveux verts présentée comme la fille de Magneto, ce qui se révèlera un leurre. J’ai un peu moins accroché à la séparation des X-men suite à la « mort » du professeur Xavier. Beast et Iceman qui font équipe de leur côté tandis que Cyclope reste avec Marvel Girl (ils sont enfin inséparables) et Angel travaille en solo. Il ne faut pas plus de trois épisodes pour réunir tout le monde à nouveau.



La personnalité de leader de Cyclope s’exprime enfin à fond, de même que celle de Jean Grey qui explose maintenant qu’elle domine aussi bien télépathie que télékinésie.

Parmi les anecdotes, on voit apparaître le personnage d’Erik le Rouge, qui fera carrière quelques années plus tard mais n’est pour l’instant qu’une couverture pour Cyclope, comme on l’apprend très vite.

Autre originalité : la publication d’une histoire d’Angel en solo qui perd son père. Le personnage utilise son plein potentiel, ce qui est très rare.



Pas trop mal jusqu’ici, mais l’essentiel est gâché par un Don Heck toujours aussi minable, même si Werner Roth tente de réparer les dégâts. Le travail de Jim Steranko est prometteur mais il ne reste pas. Enfin, Barry Smith dessine le dernier épisode du volume avec un style très Kyrbien (il y a même du pastiche avéré).



Je comprends mieux maintenant pourquoi cette première série des X-Men n’a pas rencontré son public. Plus jeune, je n’avais pas ce sentiment.

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Avengers, Tome 5 : 1968

« Avengers, l’intégrale, 1968 » est une des meilleurs intégrales des Vengeurs avec des histoires d’une grande richesse et d’une grande variété.



Les super criminels de premier plan abondent, outre un Magnéto toujours aussi idéaliste et revendicatif, un Collectionneur remis au gout du jour, on savoure l’habile exploitation de la mythologie grecque avec le redoutable Typhon ou la solide équipe de gros bras des Maitres du mal dirigée par l’emblématique Ultron !



Coté super-héros c’est également un festival avec l’arrivée de trois personnages majeurs la Panthère noire, Pourpoint jaune et surtout l’exceptionnel Vision.



Lorsqu’en plus le style graphique de Buscema modernise le tout, puis qu’on effectue des croisements avec les X-men et les anciens Vengeurs, on ne peut malgré quelques facilités scénaristiques que crier au génie !
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Special Strange, n°29

« Special Strange n°29 » constitue une merveille en raison des X-men qui en deux épisodes, « découvrent » Dazzler et Etincelle qui deviendront des personnages récurrents de la saga, puis affrontent leurs plus grands rivaux du Club des damnés.



Le scénario de Claremont assisté par Byrne est génial, d'un niveau inhabituel est inédit (pour moi) dans le mondes des comics et si les X-men l'emportent cette fois, le déchainement incontrôlable des pouvoirs de Jean Grey, habitée par le Phénix noir, commence à inquiéter ses amis.



Quant au Club, malgré la perte de la charismatique Reine blanche, leur stratégie à long terme visant à conditionner l'esprit de Jean par le biais du Cerveau, maitre des illusions, commence à faire son effet.



D'un point de vue graphique, on côtoie aussi la perfection avec ces personnages athlétiques, expressifs et hautement charismatiques évoluant dans un univers urbain. Et franchement Dazzler grimé en reine du disco maquillée et juchée sur des patins à roulettes, quelle idée géniale !



En comparaison les aventures de Spider-man s'avèrent parfaitement oubliables. Mention spéciale à la Chose boostée par la présence de Byrne dans un scénario « dark » original, même si le scénario confus de Macchio nuit quelque peu au plaisir de la lecture.



Mais vous l'aurez compris, ce numéro 29 a tout du statut d'historique pour les X-men !
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Marvel Classic V1, tome 5 : Hordes de l'Enfer

Johnny Blaze le jour : cascadeur sensationnel épris de la douce Roxane, il se métamorphose quand vient la nuit en Rider terrible : chevauchant sa bécane aux nez des forces de police et des radars automatiques, bravant les envoyés du diable venus voler son âme pour l‘éternité.



Si le personnage incongru vient tacher de son emprunte lugubre les bandes dessinées : MarvelSpotlight en 1972, date de sa première publication, il naquît bien avant dans l’esprit de ses créateurs et hanta de nombreuses années ses pères fondateurs allant jusqu’à s’immiscer de manière furtive ou embryonnaire dans d’autres comics sous la peau malfaisante d’un ennemi. La raison d’un tel camouflage? La bête noire des créatifs : la Censure.
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Son of Satan Classic

Ce tome comprend les différentes apparitions du personnage Son of Satan (en abrégé SOS) dans les années 1970. Il contient les épisodes suivants : Ghost Rider (1973) 1 & 2, Marvel Spotlight (1972) 12 à 24, Marvel Team-Up (1975) 32, Marvel Two-In-One (1976) 14, Son of Satan (1975) 1 à 8.



Ghost Rider 1 & 2 - Johnny Blaze a été grièvement blessé, au point que Ghost Rider n'ose pas reprendre sa forme humaine. Dans une réserve indienne, Sam Silvercloud a fait appel un exorciste appelé Daimon Hellstrom pour s'occuper de Linda Littletree qui est possédée par une entité démoniaque. Marvel Spotlight 12 - Daimon Hellstrom (le fils de Satan) met un terme à l'affaire qui lui avait été confiée, avec l'aide de Ghost Rider. Marvel Spotlight 13 à 24 - Daimon Hellstrom rentre chez lui, à bord de son chariot céleste tiré par 3 chevaux démoniaques, dans sa demeure en Nouvelle Angleterre sur les rives de Fire Lake. Il doit aller confronter son père en Enfer. Par la suite, il accepte une invitation de Katherine Reynolds à travailler pour l'université de Saint Louis dans le Missouri. Il affronte plusieurs manifestations démoniaques, ainsi qu'un groupe d'individus se faisant appeler la Légion des Nihilistes, habillés en légionnaires romains (de pacotille). Il bénéficie également d'une lecture de tarot en 10 cartes, autant de tableaux qui semblent se réaliser de manière littérale. Il effectue également un petit détour par l'Atlantide antique, sans oublier un face-à-face peu amical avec sa sœur Satana. Marvel Team-up 32 - Daimon Hellstrom vient en aide à Johnny Storm (Human Torch) dont l'ami Wyatt Wingfoot est possédé par une entité démoniaque. Marvel Two-in-One 14 - Daimon Hellstrom vient en aide à Benjamin Grimm (The Thing) pour exorciser une ville de l'Ouest américain, hanté par un spectre malfaisant.



Son of Satan 1 à 8 - Daimon Hellstrom a quitté Saint Louis et est revenu chez lui dans sa demeure en Nouvelle Angleterre. Il y retrouve des carreaux cassés, le journal intime de sa mère a été dérobé et un individu se faisant appeler Possessor (Raphael Zoran) lui en veut personnellement. Puis il accepte une invitation pour intégrer la chaire de parapsychologie dans l'université de Georgetown à Washington DC. Il y fait la connaissance de Saripha Thames, se fait manipuler par les visions de Proffet, et affronte un individu appelé Mindstar. Le dernier épisode ramène l'esprit de Daimon Hellstrom lors de la crucifixion du Christ.



Avec le recul, il est difficile de croire que l'éditeur Marvel Comics ait pu un jour vouloir publier un comics intitulé le Fils de Satan. La petite histoire veut qu'au départ Stan Lee ait même commandé à Roy Thomas un titre dont Satan lui-même aurait été le personnage principal. L'éditeur en chef de l'époque lui avait suggéré d'éviter un titre aussi provocateur pour s'intéresser plutôt à son fils. Les 2 premiers épisodes sont écrits par Gary Friedrich (un dessiné par Tom Sutton, le deuxième par Jim Mooney) et ils établissent clairement que Daimon Hellstrom est bel et bien le fruit de l'union entre une femme humaine et le diable en personne. Les dessins sont un peu naïfs, le récit est très basique, avec une histoire de possession et Hellstrom qui se retrouve en enfer devant son père, un démon de forme humanoïde, avec des cornes sur la tête et une peau rouge comme si elle était enflammée. Cette histoire se conclut dans les épisodes Marvel Spotlight 12, consacré à Daimon Hellstrom. L'épisode 13 permet de découvrir son histoire personnelle, à savoir son origine. Le lecteur le voit alors pour la première fois dans son costume. Ces 2 épisodes sont également écrits par Gary Friedrich. Ils sont dessinés et encrés par Herb Trimpe. L'apparence visuelle des dessins est très laide, mais Trimpe donne une consistance inattendue à ces démons et au paysage rocailleux et dénudé des enfers.



À partir de Marvel Spolitght 14 (toujours consacré au fils du diable), Daimon Hellstrom est pris en main par Steve Gerber, le scénariste ne travaillant que sous la contrainte des délais rapprochés, n'oubliant jamais de rattacher ses personnages à l'humanité et aux civils. Dans un premier temps, ce scénariste ne semble pas avoir de plan à long terme pour le personnage, ni même à moyen terme, et tout juste à court terme, c’est-à-dire le temps d'un épisode. Il utilise donc des démons en provenance des enfers qui s'en prennent à de pauvres civils innocents. Ça fournit la matière nécessaire à des combats peu inspirés, avec des personnages secondaires sans personnalité, sans identité. Ça change à partir de l'épisode 15, avec la Légion des Nihilistes, puis avec le tirage de tarot de madame Swabada. En fonction des épisodes, il s'agit à nouveau de simples confrontations sans grand suspense, ou parfois de métaphore sur un défaut ou un trait de caractère négatif du caractère humain.



Le temps de ces 9 épisodes, le lecteur observe comment le personnage imaginé par Gary Friedrich s'apparente à un superhéros : costume moulant aux couleurs vives et primaires (jaune et rouge), arme exotique (un trident qui crache du feu de l'âme), grande cape flottant au vent, signe cabalistique avec les 3 doigts de chaque pour évoquer la forme d'un trident. Pour conserver une fibre sataniste, Daimon Hellstrom arbore un pentagramme sur sa poitrine, parfois une étoile blanche à 5 branches, parfois les contours du pentagramme. Après Herb Trimpe, c'est le tour de Jim Mooney de dessiner les démons et le feu de l'âme pour les épisodes 14 à 17. Ses dessins évoquent l'élégance de ceux de John Romita senior, en plus appliqués et un peu moins raffinés. Les civils gagnent en naturel, les démons deviennent plus kitchs, presqu'en plastique. L'artiste obéit à la directive du scénario qui veut que les membres de la Légion des Nihilistes s'habillent comme des soldats romains, avec une sorte d'armure métallique sur le torse. C'est absolument impossible à croire. Les épisodes 18 & 19 sont dessinés par Gene Colan, la narration visuelle devient tout de suite plus évocatrice, plus adulte. Si la mise en couleurs avait été un peu plus sombre, ces 2 épisodes sembleraient récents. Sal Buscema (l'homme qui dessine plus vite que son ombre) s'installe pour le restant des épisodes 18 à 24. Il dessine de manière claire et efficace, avec un degré de simplification raisonnable, et des expressions de visages souvent exagérées et répétitives. Les situations sont représentées de manière littérale, ce qui donne lieu à quelques images d'un naturel confondant malgré ce qui est représenté. Par exemple, le lecteur se frotte les yeux en voyant 3 êtres humains en tenue civile, avec le mors aux dents pour tirer le chariot enflammé d'Hellstrom, avec une sensibilité masochiste déplacée. Ce premier gros morceau des aventures d'Hellstrom se lit comme une curiosité dans l'histoire des publications Marvel. 3 étoiles. Steve Gerber ne tire pas vraiment profit de la dualité de l'esprit de Daimon Hellstrom, déchiré en sa partie humaine, et sa partie démoniaque.



L'épisode de Marvel Team-Up est écrit par Gerry Conway et dessiné par Sal Buscema (encré par Vince Colletta) celui de Marvel Two-in-one est écrit par Bill Mantlo et dessiné par Herb Trimpe (encré par John Tartag). À chaque fois, Daimon Hellstrom intervient pour un cas de possession et le scénariste étire comme il peut son point de départ pour remplir une vingtaine de pages avec un combat peu inspiré. Le lecteur passe alors à la deuxième partie du recueil, celle contenant les 8 épisodes de la série titrée Son of Satan. Le dernier est une histoire bouche-trou (des histoires en 1 épisode, commanditée par le responsable éditorial prête à être publiée en cas de retard de l'équipe mensuelle) écrite par Bill Mantlo (toujours pas très adepte de la nuance) et très joliment dessinée par Russ Heath. Les épisodes 1 à 7 sont écrits par John Warner et dessinés par Sonny Trinidad, avec des crayonnés de P. Craig Russell pour les épisodes 4 & 5. Ce nouveau scénariste développe 2 histoires, la première sur 3 épisodes avec une créature démoniaque aménageant des confrontations physiques contre Daimon Hellstrom, la deuxième sur 4 épisodes avec une enquête surnaturelle mettant en scène des démons et un individu établissant des prophéties.



Il semble au lecteur que le récit avance moins à la va comme je te pousse que les épisodes de Steve Gerber. Le scénariste utilise un peu mieux la dualité de l'âme d'Hellstrom et les personnages sont plus intrigants. Néanmoins, ils ne sont pas plus développés et la narration s'éloigne un peu du commun des mortels. Les dessins de Sonny Trinidad sont moins simplifiés que ceux de Jim Mooney et moins superhéros que ceux de Sal Buscema. En outre il utilise un encrage soutenu pour rendre compte de la noirceur des événements. Ils sont moins séduisants au premier abord, mais plus soignés que ceux d'Herb Trimpe. Trinidad réussit à s'approprier à plusieurs reprises des conventions visuelles propres aux récits horrifiques, avec une certaine conviction. Malgré tout, ces épisodes restent des récits premier degré, sans une utilisation plus intelligente de la dualité de l'âme de Daimon Hellstrom.



Globalement, ce recueil est à réserver aux amateurs de l'univers Marvel qui souhaitent découvrir comment cet éditeur a pu consacrer 2 séries d'une dizaine d'épisode au fils de Satan, habillé en superhéros, luttant contre des démons et cherchant à échapper à l'influence de son père qui participe à l'action à plusieurs reprises. Les différents scénaristes ont la bonne idée de se tenir à l'écart de tout dogme religieux, et ne pas faire intervenir dieu, ce qui évite de tomber dans une vision trop manichéenne et infantile. 2 étoiles pour un lecteur de passage, 3 étoiles pour un lecteur motivé.
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Ghost Rider - Intégrale, tome 1 : 1972 - 1974

Il n'en demeure pas moins que ce premier volet de l'Intégrale Ghost Rider reste une très bonne surprise, qui permet de redécouvrir un personnage emblématique du Marvel de cette époque !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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