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Citation de gill


gill
10 février 2013
Tout semblait dormir, quand un grand bruit de galoches et de souliers ferrés retentit sur les pavés sonores de la rue Neuve. C'était comme une foule qui accourait ; et bientôt l'on perçut des voix, des cris, des appels, des explications entre gens qui venaient d'on ne sait où.
Pas un volet, pas une porte ne s'ouvrit au passage bruyant de cette troupe inattendue.
Chacun était encore sous le coup des deux assassinats de Lombard, le barbier du cours National et de Camus, le tailleur de la rue Verte, suivant toute une série d'événements tantôt tragiques, tantôt sinistrement comiques et souvent inexplicables.
On n'osait plus s'attarder sur les routes où de riches paysans, au retour des grands marchés de Châteldon et de Thiers, avaient été attaqués par des bandits masqués et avaient dû, pour sauver leur vie se défaire de tout leur argent.
Quelques cambriolages, d'une audace extraordinaire, perpétrés sous le nez des propriétaires, sans que ceux-ci osassent protester, avaient été le point de départ d'enquêtes judiciaires qui, menées d'abord mollement, n'avaient abouti à rien de sérieux.....
((extrait de "Le crime de l'auberge du soleil noir", premier chapitre de "Balaoo" contenu dans le recueil paru dans la collection "Bouquins" en 1988)
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