Un endroit où le taux de troudeculité est plus bas que dans le reste du monde. p. 159
Il est impossible de parler de la Gaspésie sans parler du gin. Si le Christ avait passé sa dernière nuit aux Jardins de Métis, s’il avait marché sur la Baie des Chaleurs, c’est avec du gin que les prêtres se rinceraient le gorgoton pendant la messe aujourd’hui, parce que le raisin, ça ne pousse pas, ici. Les messes auraient été plus courtes et tout le monde serait allé communier, état de grâce ou pas. Dès la présentation de l’Eucharistie, quelqu’un aurait crié “Shooters!” Jésus aurait changé l’eau en gin. Personne ne se serait souvenu des noces. p. 167
C’est peut-être cette eau glaciale qui a protégé la Gaspésie des affres du tourisme de masse. p. 169