Avec "1001 tableaux", on se retrouve tout emmitouflé de signes comme d'autres le sont de livres dans leur duché de leur bibliothèque. Ce n'est pas le peintre qui parle car il est, au fond, celui à qui on ne devrait jamais demander de parler. Bacon l'a dit une fois pour toutes en substance : si on peut le dire, pourquoi le peindre ? Pourquoi m'épuiserais-je encore à l'expliquer quand je me suis déjà tué à le peindre ?
Extrait de la préface de Pierre Assouline.