DIX-SEPTIÈME CONFÉRENCE
Quand le cerveau associe très vivement, il n'y a plus que deux solutions. Ou bien on ne se gêne pas et on saute d'une pensée à l'autre, comme je le fais; ou bien, si on ne peut pas le faire et si la fantaisie ne peut pas poursuivre le rêve jusqu'au bout, il n'y a pas d'autres solutions que d'ériger des murs, d'une manière ou d'une autre, par le travail, par une activité mécanique, par des considérations philosophiques, etc.;(...) Et si ces associations sont très désagréables, il ne reste pas d'autre issue que de devenir malade; c'est le dernier moyen, et ce moyen est efficace.On devient vide, on limite son activité, parce que toute pensée, tout entretien, toute parole suscite de nouvelles associations qui doivent être repoussées.