Aux heures solitaires de l'esprit, c'est chose belle
De s'en aller sous le soleil, au long
Des murailles d'or de l'été.
Les pas bruissent doucement dans l'ombre,
mais sans rompre
Au marbre gris le sommeil du fils de Pan.
Sur la terrasse, le soir, nous bûmes du vin
brun jusqu'à l'ivresse.
La pêche s'empourpre et brûle au creux des feuilles.
Tendre sonate, rire heureux.