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Citation de chris49


"J’habite", et c’est ma nouvelle "patrie", pour paraphraser Cioran, la langue de la traduction : cette langue à la croisée des chemins, qui s’abreuve à deux sources linguistiques et s’enrichit constamment des créations de certains (les auteurs traduits), qu’elle façonne, avec un haut degré de fidélité, pour ma part, à destination d’un plus grand nombre encore (les nouveaux lecteurs). Traduire de la poésie est, pour moi, une bien plus grande source de plaisir, car même chez les poètes contemporains la rime et les contraintes formelles se glissent parfois, subrepticement ou volontairement, en rendant la transposition un peu plus compliquée, en ce qu’il faut demander à la syntaxe française des efforts de souplesse qu’elle n’est pas toujours prête à consentir […]
Pour définir ce que j’ai éprouvé lors de la découverte des vers de George Schinteie, je ferai mienne cette citation : « […] le poème n’est pas une réponse à une interrogation de l’homme ou du monde, mais ne fait qu’aggraver le questionnement » (Linda Lê, "Par ailleurs (exils)", p. 75) car comme l’écrit George Schinteie dans un poème en un vers : « Poésie : telle une épée la parole en métaphores met à mort ».

(p. 283)

Extrait de la postface de Gabrielle Danoux :
« Credo poétique : balançoire du
rêve, la parole frappe aux portes
de l’éternité »
ou la découverte du désir de traduire George Schinteie
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