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3.63/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Pézenas , le 12/05/1861
Mort(e) : 1940
Biographie :

Georges Beaume est un journaliste, romancier, nouvelliste, critique d'art et de littérature, né le 12 mai 1861 à Pézenas (Hérault), mort en 1940.
Il est le père d'Emile Beaume, peintre, prix de Rome de peinture.
Parmi ses oeuvres: " Mon Languedoc, "La rue Saint- Jean et le Moulin", "Au Pays des Cigales".

Source : Catalogue de la BNF
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
- Il fallait vous appuyer, autrefois, sur votre passé comme sur un bâton, parcourir chaque jour cette terre où les plus pauvres respectaient votre nom : l'esprit des bois, des vallées et des montagnes vous aurait commandé le désir d'aimer qui est dans les plantes, dans les rochers. Malheur à l'homme qui, par orgueil, s'isole des hommes ! Je vous le dis, moi qui souffre d'être seul.
- C'est vrai. Je suis comme écrasé sous une ruine, je n'ai plus de goût à vivre, je ne sais plus discerner la beauté dans les choses ni dans les créatures, la jeunesse, le plaisir. Pourtant, j'ai essayé, en offrant mon argent à mes semblables, de recouvrer le sentiment de l'humanité.
- L'argent ! ricana le chemineau. C'est du sang, des muscles, c'est le corps qu'il faut à la terre.
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Un don me fut accordé, dès ma naissance, celui d'aimer la beauté, qui m'inspire et me conduit dans deux arts à la fois. Mais, soyez sûre que jamais je n'ai contemplé la beauté que pour développer ma pensée, avant de prendre la palette oui le ciseau. Les esprits grossiers ne cherchent dans le beau que des satisfactions matérielles, tandis qu'il élève vers le ciel les esprits supérieurs.
(Madrigaux)
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Il ne regardait ni trop haut, ni trop bas. Trop haut, c'était pour lui l'impossible; trop bas, c'était le laid, le vulgaire. « Regardez directement devant vous, disait-il, à hauteur d'homme, et vous verrez la vie. » Et encore: « La vie, croyez moi, voilà le grand remède à toutes les souffrances, dont le Principe est une erreur. Le jour où vous la connaîtrez avec ses lois, ses difficultés et ses peines, vous verrez comme elle est saine et belle, et féconde, en vertu même de ses exactitudes; ce jour-là, vous trouverez que tout le reste est factice, qu'il n'y a pas de fictions plus grandes, que l'enthousiasme ne s'élève pas trop haut, que l'imagination ne va pas au delà, qu'elle comble les coeurs les plus avides, qu'elle a de quoi ravir les plus exigeants. »
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Michel-Ange demeura pendant cinq années à Rome, déjà célèbre, se vouant, avec une ferveur qui jamais plus ne défaillit, à son oeuvre immense. Il produisit quinze figures pour la bibliothèque du Dôme de Sienne, le Bacchus, l'Adonis, la Pieta, aujourd'hui à Saint-Pierre la Pieta, premier marbre qui, dressé au seuil de la longue route à parcourir dans la gloire, décèle la puissance d'une main impeccable, la forte mélancolie d'une âme impatiente de dire par les beautés de la forme, les idées et les sentiments qui la soulèvent. Cette Vierge a la beauté juvénile et austère particulière aux femmes de Michel-Ange. Le corps du Christ étendu sur les genoux de sa mère paraît souffrir, jusque dans le repos de la mort, les tortures que l'homme divin vient d'endurer.
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Un autre jour, un peintre de ses amis lui confia un portrait à copier. Michel-Ange se mit au travail: bientôt, il rendit à son ami, lequel, malgré sa compétence, ne s'aperçut nullement de la supercherie, non pas le portrait lui-même, mais la copie qu'il venait d'achever. Seulement, Michel-Ange ébruita, par vantardise, sa plaisanterie; et la bonne dupe résista longtemps à reconnaître qu'un tout jeune peintre l'eût si complètement trompé. Celui-ci, espiègle, et très informé des procédés et des trucs du métier, avait un peu enfumé sa peinture, afin de lui prêter cet air d'ancienneté qui, vis-à-vis de ceux qui jugent un tableau d'après sa date, et non d'après sa valeur, ajoute tant de prix au moindre ouvrage.
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Settignano est un pays de carrières, où l'on rencontre plus d'ouvriers que de savants. La seule nourrice qu'on put donner à l'enfant était la femme d'un scarpellino. Vigoureux et robuste, il grandit au grand air et au soleil; il mania de ses petites mains, durcies de bonne heure, le ciseau et la pierre; ses premiers cris furent dominés et couverts par le grincement de la scie et par le bruit du marteau.
Plus tard, Michel-Ange disait à Vasari: «Si, mon cher George, j'ai quelque chose d'estimable dans l'esprit, je le dois à la légèreté de l'air de votre pays d'Arezzo, de même que je dois au lait que j'ai sucé les maillets et les ciseaux dont je me sers pour sculpter mes figures. »
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Laurent de Médicis tint parole. Il admit Michel-Ange dans l'intimité de ses fils, et lui alloua cinq ducats par mois, somme que le jeune élève employa presque entièrement à secourir son père. De loin comme de près, il demeurait attaché à sa famille par l'affection la plus étroite.
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