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Citations de Georges Gautron (20)


J'ai beaucoup travaillé la sonate de Kodaly. je commence à la sentir au bout de mes doigts. Je sais l'interpréter. J'ai déjoué tous les pièges. Maintenant, il faut que je la fasse vibrer de son souffle à elle. Trouver l'esprit qui la hante. Pour le docteur et le parfum de sa femme. C'est cela qu'il veut entendre. L'âme parfumée de la sonate.
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Souvent, on aime les musiques qui ressemblent à notre âme. Même si on ne le sait pas.
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J'ai suivi avec espoir et inquiétude chaque geste de Myriam tentant d'apprivoiser sa maladie jusqu'au moment où un violoncelle fut déposé dans sa chambre. Il y avait là une clé qu'elle a patiemment utilisée, jusqu'à créer la tendresse et entrouvrir une porte.
(extrait de la préface)
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Un corps respire avec la musique, un corps respire la musique, s'en gave et la crache, se vide avec elle de toute la beauté qu'elle contient, un corps exulte et meurt, dans une fusion gourmande avec la voix du violoncelle.
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- C'était un des morceaux préférés de ma femme. Elle est morte. Comme vous, elle était musicienne et jouait du violoncelle... dans un orchestre symphonique. D'elle il ne me reste que des souvenirs, des parfums de musique, comme ceux qui embaument votre chambre quand vous jouez.

(Référence à la Sonate pour violoncelle seul, op. 8 de Zoltán Kodály)
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Anne-Sophie est différente quand elle écoute du violoncelle. Plus vivante, dans un ailleurs inaccessible. Une émotion, enfin, passe sur son visage, s'inscrit dans son corps.
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Carvalec est bouleversé par la beauté féroce de ces confidences.
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J'entendais ceux des autres mais mes mots n'avaient rien à dire.
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Je hurlais des saletés. Tu étais une ordure, un salaud, une merde. J'éructais des mots obscènes parce que je les pensais, parce qu'ils te correspondaient, parce que mon ventre les vomissait naturellement. Mon visage devait être maquillé de ta laideur. Je me suis épuisée en vain. Je me suis trouvée laide et sale, après. Je n'ai plus eu envie d'être sale ainsi, après. J'ai renoncé. J'ignore pourquoi je m'habitue à l'infortune.
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C'est un dialogue à trois, une partie de billard où les boules peuvent tourner sans fin, se cogner obstinément et ne jamais trouver l'apaisement du trou.
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Elle scrute certains visages comme pour reconnaître un souvenir.
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L'homme est un pêcheur de mots, rôdé aux grands étangs lisses et muets des humanités cassées.
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Considérons en effet quelques éléments du Code de 1804 plus connu comme Code Napoléon où la femme est qualifiée "d'incapable majeure". Plus mineure mais pas vraiment majeure!
(extrait de la préface)
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Qui me commande ainsi de m'abaisser à le subir pour ne pas le trahir?
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Il achète des livres au hasard, se fiant aux publicités tapageuses. Un désastre.
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J'ai accepté les premiers coups. Quelle est cette force qui m'a manqué? Quelle est cette force qui m'a soumise?
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Et les voilà qui confectionnent des bouquets de souvenirs engloutis, moissonnent l'espérance, s'acharnent à mettre de l'ordre dans le feu d'artifice des fragments d'une pensée ensevelie.
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(...) les détails sont faits pour ceux qui ont épuisé l'essentiel.
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Tandis qu'elle se lève, Anne-Sophie lui sourit, comme pour la remercier de sa patience, ou sans autre raison que le bonheur d'être à nouveau dans la même sphère de silence. Ce silence-là parle avec douceur des silences douloureux inaudibles.
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La crainte de nos propres démons fait redouter que ceux des autres ne les réveillent.
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