Georges Goriely

Pour les nostalgiques de certains aboiements, pour tout ceux qui pensent que la culture n'est valable que si elle conforte leur opinion, pour tout ceux qui sont fiers d'être nés au bon endroit avec la bonne couleur, pour ceux qui réclament la peine de mort, sans procès tant qu'à faire, pour les nostalgiques du goudron et des plumes, pour tous ces partisans de la haine institutionnelle, je recommande ce livre. Si ils peuvent encore dormir en paix en écoutant la troupe défiler au pas, si leur conscience les laisse encore au repos, alors c'est qu'ils sont incurables. Je ne prends pas Babelio pour une tribune, c'est juste que, pour une fois, je suis triste de recommander un livre.

Ce livre m'a été proposé dans le cadre de l'opération masse critique de Février 2023. A ce propos, merci aux Editions Archidoc et à Babelio pour cette opportunité.

Ce livre est un documentaire, avec tout ce que cela comporte. Je craignais de me trouver face à un ouvrage assommant à force de dates et de personnages mineurs. Mais force est de constater que l'auteur arrive à nous raconter les évènements d'un manière très agréable, sans que la narration ne soit trop lourde. Le livre est court (230 pages sans les annexes) et arrive à être très complet malgré tout, ce qui est indéniablement un plus. Je me suis cependant parfois un peu perdu dans les dates car l'auteur fait quelques aller-retour parfois, bien compréhensibles mais rendant la lecture parfois un peu difficile à suivre. Rien de dramatique malgré tout.

Tout est évoqué, de la fin de la Première Guerre Mondiale afin de comprendre les sentiments paradoxaux qui agitent la société allemande à la réaction des autres pays occidentaux face à la montée du nazisme. Moi qui aime l'histoire, ayant déjà beaucoup lu sur cette période, ce livre m'a permis d'apprendre de nouvelles choses et surtout sous un nouveau point de vue. De plus, les annexes en fin de livre, notamment la chronologie des évènements, sont très intéressantes.

Bien entendu, cela ne m'aurait pas déplu que le tout soit un peu plus romancé, comme pourrait le faire un Anthony Breevor, afin de rendre la lecture un peu plus aisée, mais une fois plongé dedans, on oublie vite le côté un peu "scolaire".

Sincèrement, une lecture que je recommande.

(Cette critique n'est que mon avis et n'engage que moi, je n'ai aucune formation littéraire et ne suis pas écrivain, mais j'espère ainsi vous aider dans votre choix)

Tout d’abord un grand merci aux Editions ARCHIDOC et la masse critique Babelio qui m’ont permis de découvrir ce livre.

Je dois avouer que c’est avec un peu d’appréhension que j’ai commencé la lecture, craignant une étude ardue pour une lectrice lambda comme moi, qui risquerait de se perdre dans les méandres d’un livre réservé aux initiés de la politique et du troisième Reich ; et bien, pas du tout ! c’est parfaitement bien expliqué, pas du tout « rébarbatif » ! il est clair que l’auteur a fait d’innombrables recherches, mais le texte reste « fluide » sans être encombré d’ouvrages de références, d’une chronologie impeccable !

Il n’en demeure pas moins que l’ascension de ce peintre en bâtiment, presque clochardisé et surtout névrosé, autrichien (Hitler est devenu citoyen allemand en février 1932), laisse perplexe ! il n’y a aucun doute que le contexte s’y prêtait ! bien sûr, cela ne s’est pas fait en un jour, mais il a su s’entourer des personnages adéquats, il a trouvé les mots et tout le monde a laissé faire ! La quatrième de couverture résume parfaitement la teneur de cet ouvrage, très accessible ! on aimerait croire que jamais cela ne se reproduira, mais…

Je conseille ce livre aux lectrices et aux lecteurs, qui comme moi, ont une vue globale de cette douloureuse époque, il permet d’approfondir le processus qui a conduit à la seconde guerre mondiale et aux atrocités commises ! ceux qui ont financé, ceux qui ont fermé les yeux ! L’ouvrage s’achève en 1934, lorsque Hitler devient Reichsführer.

L’auteur conclut : le nazisme nous montre au premier degré ce que peuvent signifier ordre, hiérarchie, raison d’Etat, et au second, plus profond, les terribles malentendus que véhiculent des notions telles que « libération », « indépendance nationale », « lutte anti-impérialiste » et, surtout « révolution ».

J’avais très peur que cette lecture soit trop scolaire. Mais j’ai agréablement été surprise et j’ai adoré ma lecture. J’ai trouvé le livre super bien documenté. L’auteur a passé du temps dans ses recherches et ça se ressent. La lecture est fluide et j’ai pu approfondir mes connaissances sur cette période qui est totalement affreuse.

À la fin du livre l’auteur nous offre une chronologie des faits des plus complètes. Vraiment une lecture intéressante si vous souhaitez en apprendre davantage sur cette période de l’histoire foncez et n’hésitez pas une seul seconde.