Tous ces échos du passé montrent que les chiffres, loins d'être ces symboles secs et arides que bien des gens dénoncent comme étant les armes et les vecteurs de notre société technicienne, ont été de tous temps aussi supports de rêve, de fantasme, de la spéculation métaphysique, matériaux de la littérature, sondes de l'avenir incertain ou du moins du désir de prédire. Les chiffres sont d'une substance poétique.