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Critiques de Georges Le Querrec (10)
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Pour cibles

Un triple meurtre au cœur des monts d’Arrée, dans une modeste ferme qui a échappé à la modernisation des exploitations agricoles alentour. Pour le capitaine Fabrice Macciali et son équipe, l’affaire s’annonce compliquée, car les habitants de la ferme, les Guivarc’h, vivaient dans un quasi-isolement, fâchés depuis des années de leurs voisins, les Charbonnel. Faut-il chercher le ou les coupables du côté de la puissante SBPL, l’entreprise de transformation du lait en poudre ? Ou parmi les rares personnes qui avaient quelques contacts avec les Guivarc’h ?

Il y a quelque chose de chaleureux dans l’écriture de Georges Le Querrec, une empathie pour les personnages saisis dans leur triste quotidien, une tendresse amusée pour son équipe d’enquêteurs. Le style de l’auteur est assez sec, mais cette économie de mots donne une certaine nervosité à l’intrigue, bien menée. Et la noirceur de l’histoire va bien à cette campagne finistérienne saisie sous la grisaille pluvieuse d’un timide printemps.

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Pour cibles

Georges Le Querrec, ex-producteur de fromage de chèvre, peintre et maintenant écrivain est le lauréat 2021 du Prix du polar Ouest-France, décerné parmi les écrivains édités par... Ouest-France. Et je dois dire que le choix est judicieux, car ce polar est très bon et original. Il l'est parce qu'il explore un monde peu souvent le contexte du genre, le monde agricole en Bretagne profonde. Ce monde, l'auteur le connaît bien puisqu'il en fut longtemps. Il sait le travail harassant et incessant pour gagner peu, les angoissantes questions : faut-il produire plus et s'endetter lourdement pour cela ? Faut-il rester raisonnable au risque de périr ? Il sait aussi l'isolement des agriculteurs, la vie sociale, amoureuse et familiale difficile. Tout cela est très bien écrit et donne une ambiance sombre et forte. En outre, dans les Monts d'Arrée, région aride et pas toujours très accueillante météorologiquement parlant, les hommes et les femmes sont des taiseux, tout cela concourt à installer une ambiance forte dont il est ardu de sortir. Georges Le Querrec écrit à la première personne -dans la tête de Fabrice Macciali- comme il parle, ce qui donne du rythme, une proximité certaine avec son flic et tout son équipe. Il alterne les phrases très courtes, parfois nominales avec des dialogues ou des descriptions de lieux dans des phrases plus enlevées. Il fait aussi de son enquêteur un flic atypique puisque marié et père de deux enfants, heureux en famille, qui a besoin tous les soirs de passer du temps avec eux pour se ressourcer. C'est un bon vivant -ça picole assez sec et ça mange beaucoup-, heureux, loin des flics blasés, bourrus et dépressifs d'autres polars.



Georges le Querrec parvient à écrire un polar rural dense qui nous emmène sur des fausses pistes, rebondit et dont l'intrigue tient la route. Un contexte et un ton originaux qui mettent en valeur les hommes et les femmes, même si l'on n'a pas envie de fréquenter certains d'entre eux.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Faire sourire les pierres

Premier roman de Georges Le Querrec à paraître aux Editions de Borée. J'ai donc eu envie de découvrir "Faire sourire les pierres" et je ne suis pas déçue parce que j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur.



Je suis partie à la rencontre de Michel, presque soixantenaire, un peintre parisien, qui se dit médiocre et qui suite à une rupture se remet en question. Il doute de son talent et il se morfond en se réfugiant dans l'alcool. Son vieil ami Marco, très inquiet pour l'avenir de son ami de longue date, l'emmène dans sa maison familiale en Bretagne où Michel pourra faire le point sur son avenir, reprendre goût à la vie.



Michel va vite prendre ses marques, loin du tumulte parisien et en même temps, je le comprend. Comment ne pas se sentir bien dans ses paysages bretons? Il retrouvera rapidement l'inspiration grâce aux paysages qui l'entourent. Se fera des amis. Reprendra simplement goût à la vie et renouera avec la peinture.



Je me suis complètement laissée emporter par l'auteur dans ses descriptions de la Bretagne. Au fil des pages, j'ai ressenti cet amour pour la région et la peinture, étant peintre lui-même.



N'hésitez pas à partir à la rencontre de Michel, à venir passer un agréable moment en Bretagne.
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Faire sourire les pierres

Avant tout merci aux Editions DeBorée pour m'avoir permis de lire ce livre dont la 4ème de couverture avait attiré mon attention.

La plume de Georges Querrec est fluide, la composition est bonne, un bon rythme.

L'histoire est intéressante, avec les doutes du peintre, ou de l'auteur ( c'est son premier roman). Les interrogations sur la légitimité, sur la capacité d'une personne à vivre de son art. L'évolution de son regard, et donc de sa peinture.

Une grande partie du livre est très graphique, des paysages, des couleurs, des sensations, on est avec lui face à ces paysages, et c'est magnifique.

Puis un dernier tiers trop ancré dans le réel, qui ne fait plus rêver.

Des thèmes secondaires qui parasitent un peu l'attention, la romance pas très utile, ses déboires avec les locaux et aussi ceux avec les gendarmes, son désir quasi impérieux de la propriété après avoir vendu seulement quelques toiles, lorsqu'il n'a jamais été attaché aux choses matérielles.

Une lecture tout de même intéressante, surtout pour ses descriptions de la mer.

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Les Ailes de l'araignée

Le premier tome des aventures de Fabrice Macciali m'a beaucoup plus, Pour cibles. Je dois avouer que celui-ci, le deuxième m'a moins passionné. Beaucoup de répétition, de longueurs, de digressions pas toujours utiles... 250 pages qui auraient pu, à mon sens être condensées. Malgré cela, ce roman vaut le détour parce qu'il est bien construit et particulièrement original.



D'abord, c'est un polar rural ; Georges Le Querrec décrit parfaitement le monde des paysans, qu'il connaît bien pour en avoir été un. Il parle de la charge de travail, de la tentation de produire toujours davantage sans se soucier des risques sanitaires, de la pression exercée sur les agriculteurs. J'écrivais plus haut que certaines digressions étaient inutiles, certes, mais d'autres sont très instructives et permettent de contextualiser le roman, de l'ancrer en terre bretonne rurale. Parce que la Bretagne est également très présente. La Bretagne terrienne, celle des Monts d'Arrée, celles des paysans et des ouvriers, notamment les mengleusiers : des mineurs d'ardoisières bretonnes, profession et activité que personnellement j'ignorais qu'elles existassent dans la région.



Ensuite, l'intrigue ne se laisse pas dévoiler aisément, il faut que l'équipe de Macciali bosse dur pour que nous puissions comprendre comment toutes leurs pistes se rejoignent et pourquoi. Très bien mené, suspense, très bien conservé jusqu'au bout.



Et enfin, le capitaine Macciali et son équipe qui détonnent dans le monde du polar. Macciali est marié et père de famille, heureux et équilibré. Aucun membre de son équipe ne souffre de dépression, de trouble suicidaire. Bref, tout va bien, et ce n'est pas courant dans le monde du roman policier.



Voilà, du moins bon et du bon dans ce roman publié dans la collection Empreintes de Ouest France, que je vous invite à découvrir.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Le Sang des tourbières

Troisième enquête de l'équipe de Fabrice Macciali, après Pour cibles et Les ailes de l'araignée, et une histoire encore différente des autres, ce qui est un bon point. Passées quelques coquilles et un flic nommé Franville qui se nommera Janville quelques pages plus loin, le roman tient toutes ses promesses. Georges Le Querrec fait de ses flics des hommes et des femmes réalistes, loin d'être des super héros prêts à tout encaisser. Fabrice Macciali a besoin de se ressourcer auprès de sa femme et ses enfants pour affronter ses journées parfois rudes. Les suspects sont des habitants du coin, taiseux voire hostiles, des paysans pour la plupart, monde que connaît bien l'auteur puisqu'il en fut. Il en profite pour joliment décrire ce coin de Bretagne, les petits matins où la brume cache encore le paysage qui se découvre lentement, la pluie parfois fine -qui disons le n'en est pas vraiment, enfin pas de la pluie qui mouille- parfois plus pénétrante...



L'enquête est racontée par le capitaine Macciali, accompagné de son coéquipier, Christophe, un impulsif qui aime la bonne chère : je ne saurais dire combien de litre d'alcool ils descendent dans ces quelques jours, mais c'est assez éloquent, surtout qu'ils sont censés travailler et conduire. Sans être un adepte du politiquement correct ou d'un puritanisme alcoolique, il me semble qu'ils éclusent quand même pas mal les flics.



Les investigations minutieuses, le travail de fourmi et de terrain permettent quelques avancées, de fausses pistes, des intuitions non avérées, jusqu'au moment où tout le travail paye et que tout s'emboîte parfaitement... a priori, car l'auteur sait ménager ses effets jusqu'au bout.



Rondement et finement mené, très agréable à lire et belles balades dans les monts d'Arrée, ce troisième tome confirme que cette série d'enquêtes rurales est très très fréquentable.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Faire sourire les pierres

Livre que j'ai lu très très vite..

C'est l’histoire d’un mec..plutôt d'un peintre qui se réfugié chez un pote en Bretagne ..

Peintre qui se croit rate, dans cette maison il reprend ses toiles, et à du mal à comprendre le succès qu'elles ont...

Le paysage de Bretagne est très bien écrit, Michel le peintre est un homme simple , naturel , loin très loin des tourments de la ville qu'il a connu quelques années auparavant ..

Il apprécie et aime les personnges qu il rencontre ici au bout du monde

Un bouffée d'air marin..on en redemanderai

Très bien écrit, facile à lire

Un très bon moment

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Faire sourire les pierres

De Georges Le Querrec, jusqu'ici je n'avais lu que des romans policiers (Pour cibles, Les ailes de l'araignée, Le sang des tourbières). Pour son roman, la Bretagne est toujours présente, sauvage, régénératrice et ses habitants, taiseux mais ouverts, accueillants et méfiants.



C'est un beau portrait d'un homme qui entre doucement dans la soixantaine, qui aurait pu le faire en se morfondant, en se laissant aller et qui trouve une seconde jeunesse à venir vivre loin de Paris et de la grande ville, à (re)trouver des gestes simples, des relations franches, un goût pour les bonnes choses naturelles.



Georges Le Querrec parle du monde paysan qu'il connaît bien puisqu’il en fut, de la course vers le toujours plus : "Mais il faut tellement de vaches pour en vivre, depuis qu'ils ont arrêté les quotas on peut produire tout ce qu'on veut, et beaucoup ont agrandi leur cheptel. Mais c'est un cercle vicieux parce que plus t'as de bêtes, plus il faut se moderniser pour la traite et plus il te faut des terres pour pâturer et pour le foin, du coup, tu n'as plus assez de place pour faire ton orge et tu achètes des aliments tout faits qui te coûtent la peau du cul." (p.90/91). Il parle aussi de peinture, qu'il connaît également puisqu'il est peintre -je n'ai pas la chance de connaître ses œuvres- et c'est joliment fait, tant dans l'artiste qui mû par une inspiration se lance que dans l'amateur qui ressent -il se moque gentiment des critiques d'art qui voient des choses que les artistes eux-mêmes ne voient pas.



Le tout donne un roman agréable -bien qu'un peu long parfois à mon goût-, qui s'il ne révolutionne pas le genre, permet de belles balades dans ce coin de Bretagne et des rencontres avec des gens simples et finement décrits.
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Faire sourire les pierres



Mon avis



Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse non rémunéré, « Faire Sourire les pierres » roman de Georges LE QUERREC. J'ai ainsi pu découvrir la très jolie plume de cet auteur.



L'auteur nous conte l'histoire de Michel, peintre qui doute de ses talents et se sent médiocre suite à sa récente séparation. Marco va tout faire pour sauver son ami de longue date à s'en sortir.



Michel parviendra-t-il à trouver à nouveau goût à la vie grâce à sa passion pour la peinture et son déménagement en Bretagne ? Je ne vous en dirai pas plus et vous laisserai le découvrir par vous-mêmes.



Georges LE QUERREC décrit à merveille les paysages de Bretagne, région qu'il connaît bien et nous fait voyager au fil de ses mots. Il en est de même pour la peinture et les doutes et interrogations des artistes, sujet qu'il maîtrise parfaitement puisqu'il est lui-même peintre.



J'ai beaucoup aimé cet ouvrage très bien écrit qui se lit facilement et avec lequel j'ai passé un excellent moment de lecture.





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Pour cibles



Pour ce premier policier Georges Le Querrec a obtenu le prix du polar Ouest France, et, c’est une récompense bien méritée.

Tout au long de ce polar, le lecteur suit l’enquête minutieuse du capitaine Macciali et de son équipe de la brigade criminelle du commissariat de Morlaix, suite à l’assassinat particulièrement sauvage, dans une petite ferme du centre de la Bretagne, d’un père de famille, de sa fille et de sa petite fille de 5 ans.

A leur arrivée sur les lieux du crime, outre les 3 cadavres ensanglantés, les policiers découvrent stupéfaits et incrédules, une ferme digne des siècles passés ; pièce à vivre en terre battue, mobilier vieillot et minimaliste, dans une habitation au milieu d’un environnement vétuste et boueux.

Au cours de cette enquête à rebondissement, les policiers vont être confrontés au multiples aléas de ce monde agricoles, qui opposent les petits et les grands, les petites fermes face aux grandes exploitations et, la mainmise des dirigeants de l’usine de lait en poudre, qui favorise les gros et étouffe les autres. Si on ajoute à cela, la perversité et les travers de certains être humain, on détient tous les ingrédients d’un excellent polar, et d’un rebondissement final assez inattendu.

Ce livre m’a été dédicacé par son auteur au salon du livre Bloody Fleury, et je l’en remercie, et je peux lui dire, que j’ai beaucoup aimé son ouvrage.

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