Si la plupart des ecclésiastiques remplissaient leurs fonctions jusqu'à la fin, certains étaient contraints par la décrépitude de se retirer du ministère, et l'on voit apparaître au XIIIe siècle des hospices pour prêtres âgés, preuve que le nombre de grands vieillards devait être élevé dans le clergé : en 1251, l'évêque Walter de Marvis ouvre à Tournai un de ces hospices, réservé aux prêtres auxquels on retire le bénéfice à cause de leur vieillesse. La dignité de l'état ecclésiastique et le souci de simple justice exigeaient que l'on ne réduise pas ces vieux prêtres à la mendicité.