Principe d'écriture, p. 217 :
Il y a là, pour moi, quasi la Loi du roman d’aujourd’hui : pour avoir l’intuition d’un pouvoir imaginatif sans limitation, allant jusqu’à l’infini, s’autonourrissant dans un surcroît colossal, dans un jamais vu allant toujours croissant, il faut, sinon il suffit, qu’il n’y ait pas un mot qui soit fortuit, qui soit dû au pur hasard, au tran-tran, au soi-disant naïf, au radotant, mais, qu’a contrario tout mot soit produit sous la sanction d’un tamis contraignant, sous la sommation d’un canon absolu !