Maigret avait une façon à lui de monter les deux étages du Quai des Orfèvres, l'air encore assez indifférent au début, dans le bas de la cage d'escalier, là où la lumière du dehors arrivait presque pure, puis plus préoccupé à mesure qu'il pénétrait dans la grisaille di vieil immeuble, comme si les soucis du bureau l'imprégnaient à mesure qu'il s'en approchait.
[Georges SIMENON, "L'amie de Madame Maigret", 1950, Les Presses de la Cité, Paris - chapitre 2. "Les soucis du Grand Turenne"]