[...] ... - "Vous savez qui est à l'appareil ?
- Oui ...
- Vous connaissez mon nom ?
- Votre nom n'a pas d'importance ...
- Vous n'allez pas essayer de découvrir d'où je vous téléphone ?"
Le ton était hésitant. L'homme manquait d'assurance et essayait de se donner du courage.
- "Non ...
- Pourquoi ?
- Parce que cela ne m'intéresse pas ...
- Vous ne me croyez pas ?
- Si ...
- Vous êtes persuadé que je suis l'homme de la rue Popincourt ?
- Oui ..."
Il y eut cette fois un assez long silence, puis la voix demanda, timide, inquiète :
- "Vous êtes toujours là ?
- Oui ... Je vous écoute ...
- On vous a déjà fait parvenir la lettre que j'ai envoyée au journal ?
- Non, on me l'a lue au téléphone.
- Avez-vous reçu la coupure avec la photo ?
- Oui ...
- Vous me croyez ? Vous ne me prenez pas pour un détraqué ?
- Je vous l'ai déjà dit ...
- Qu'est-ce que vous pensez de moi ? ... (...) [...]