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Citation de dido600


Ecrit en 1937

Maigret séjourne à Caen. Un magistrat du cru lui demande de recevoir Cécile Ledru. Cette jeune femme de vingt-huit ans lui confie ses soupçons concernant les vrais motifs du décès de la riche vieille dame de soixante-huit ans dont elle était la demoiselle de compagnie. Cécile porte une grande affection a’ la victime Pour elle, il y a eu meurtre. Et meurtre il y a effectivement… et un judicieux tour de passe-passe, clef de l’énigme, aurait pu permettre à l’assassin de réussir un crime parfait…Seulement, Maigret passait par là. Une nouvelle prétexte à une exploration subtile de la bourgeoisie de province, de ses secrets et de ses turpitudes.
Au fond, c’était une affaire comme il les aimait : une façade digne, des gens graves et pudibonds, toutes les apparences de la vertu poussée au degré où elle sue l’ennui.
Et lui, Maigret, devait gratter tout cela, fouiller dans les coins, renifler à gauche et à droite pour arriver enfin, sous les lambris, les pierres de taille, les vêtements sombres et les visages
hautains ou renfrognés, à découvrir la bête humaine, la vilaine bête, la plus inexcusable, celle qui tue par intérêt sordide, pour des questions d’argent !
Contrairement à son habitude, il ne se pressait pas et prenait un malin plaisir à travailler avec une lenteur quasi voluptueuse, comme s’il eût joué au chat et à la souris avec l’assassin.
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