Tout le monde connaît ce genre de pressentiment, le plus souvent mauvais, mais chacun ne se le rappelle que quand il s’est trouve vérifié. Ce n’est alors qu’une pure coïncidence. Que de fâcheux pressentiments l’imagination nous suggère et qui tombent à faux ! Ils effleurent à peine l’esprit, et sont vite oubliés. Mais, si l’événement deviné se réalise, la sensibilité lui donne des proportions énormes, et la mémoire s’en nourrit avec avidité.