C'est dans le courant du XVIIIe siècle que l'eau fait un retour progressif dans les soins de la toilette. A partir du milieu du siècle, les manuels de médecine consacrent de longs développements à la propreté corporelle, condition nécessaire d'une santé préservée. Les ablutions s'étendent aux parties du corps les plus secrètes, pratiquées à l'aide d'une éponge ou d'un linge humidifié. L'eau se révèle un moyen efficace pour lutter contre les odeurs désagréables que le parfum était jadis chargé de neutraliser.