Certaines nuits, allongée dans mon lit, je m'imagine être à ReCorp et entendre la pluie. Ou alors je me balance dans le hamac avec Chimo, sous la lourde couverture que faisait l'air nocturne, figé. Je voudrais le serrer, mais mes bras ne rencontrent que le vide, un vide qui creuse un trou dans ma poitrine. D'autres fois, je revois Halston et, dans le noir, je cherche à deviner le lit de Lark, de l'autre côté de la pièce, à l'entendre respirer discrètement, en vain. Souvent, je me lève pour descendre m'asseoir dans la cour, je contemple le ciel parfait.