Il était une vieille maison de blanc vêtue. Dans l'enceinte immaculée de ses murs, un cocon. Au sein du cocon, beaucoup de piquant. Sous le piquant, l'hommage.
Car les murs de la maison abritent aussi une présence d'une tout autre sorte...
Gérald Duchemin s'y entend décidément pour trouver à la hantise de nouvelles et délicieuses déclinaisons, au fil cette fois d'un récit qui tient du mashup entre l'humour de Cioran et les obsessions de Poe. Cette déclaration de guerre amoureuse aux livres tout-puissants et à leurs alliés félins devrait parler aux bibliophages de tous poils. Pour ma part, je rends les armes et me roule avec plaisir dans la servitude volontaire : j'ai dévoré cet ouvrage.
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J'ai été très agréablement surprise par ce court roman.
L'idée de base est excellente. Carmélia est en effet une vieille mansarde qui, comme ses autres congénères, génies des appartements s'égaient de la souffrance qu'ils infligent à leurs locataires. Ils s'en amusent beaucoup pour notre bonheur et le malheur de leurs hôtes !
Oui, Carmélia est une mansarde pleine de cynisme ! Elle ne loupe aucun travers de ses occupants et de l'espèce humaine de manière plus générale. Et ça m'a fait énormément rire. J'ai même pris le plaisir de lire ce roman à haute voix. L'écriture de Gérald Duchemin est parfaite pour ça !
Un auteur à découvrir
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Attirée tout d'abord par la couverture de ce bel ouvrage en librairie, je n'ai pas le moins du monde regretté de l'avoir choisi après l'avoir lu d'une traite. L'ambiance et l'écriture sont celles d'un roman noir / fantastique du XIXème siècle transposées au XXème siècle. Un roman qui a évoqué pour moi certains textes de Huysmans, Barbey d'Aurevilly. Une magnifique découverte que cette histoire de maison dévorant ces habitants !
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Si l'histoire semble bien commencer, le propos tourne vite au creux, et le style à la pompe inutile. Bref, on s'agace assez vite devant les atermoiements et les détours d'une histoire dont on devine la fin dès le premier quart. Mais ce n'est pas le pire ! Le texte semble ne pas avoir été relu avant de partir sous presse tant on compte de coquilles, de fautes d'accords et d'orthographe, en proportions absolument ahurissantes ! C'est dommage, l'éditeur fait d'habitude du bon travail mais il ne devrait pas négliger celui des correcteurs...
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