Le secret même qui entoura l’affaire – elle ne fut révélée que quarante ans plus tard – témoigne éloquemment du trouble du Vatican. Padre Pio n’avait pas usé de son don de bilocation pour sa seule défense, mais pour empêcher le pape de commettre une erreur dommageable à l’Église. C’était un défi à l’autorité pontificale, le capucin imposant de fait sa volonté par un pouvoir surnaturel.