Que devient ce qu’on possède dans l’instant, dans la pure dilapidation du désir, cette forme gracieuse qu’on ne sait pas retenir, qu’on ne tente pas de garder en soi peut-être, sachant déjà que c’est inutile, que le corps est sans mémoire ? Que m’en restera-t-il plus tard, quand nous serons séparés ?