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Critiques de Gérard Lemarquis (3)
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Les Islandais

Gérard Lemarquis, correspondant de l'AFP pendant 29 ans, nous raconte l'Islande et nous invite à partir à la rencontre des Islandais.

A travers une série d'entretiens, les Islandais eux-mêmes dévoilent certaines facettes de leur pays. Qu'ils soient connus comme Jon Gnarr, le fantaisiste maire de Reykjavik ou l'ancienne présidente islandaise (1980 à 1996), Vigdis Finnbogadottir; ou simple étudiant ou pêcheur à bord d'un chalutier.



Dès leur naissance, les Islandais possèdent un numéro d'identification (le Kennitala) constitué de six chiffres de la date de naissance plus quatre autres chiffres. Il est utile partout, à la banque, la pharmacie, l'hôpital ou encore l'université. Ce pays de 320 000 habitants, colonisé par le Danemark, a l'obsession d'être le meilleur au monde. Ces descendants des Vikings sont un peuple travailleur (51 heures pour les hommes et 45 heures pour les femmes), la retraite arrive souvent à l'âge de 70 ans. On y apprend que l'Islande est un pays patriote, que les Islandais veulent faire bonne figure à l'étranger (ils vont faire un tour chez le coiffeur avant de partir en voyage afin de se présenter sous leur meilleur jour) et qu'il n'est pas de mise de se plaindre de sa situation en public. Les Islandais sont également très dépensier (on est loin du cliché de la rigueur des pays nordiques), ce qui en a fait le premier pays touché par la crise de 2008 et la faillite des banques. La plupart des riches Islandais (notamment les banques avant 2008) ont fait fortune à l'étranger et non au détriments de leurs compatriotes.

Une des ressources principales de l'Islande est la pêche, l'Aiglefin est le plat national; et bien que la capitale se soit modernisée, délaissant petit à petit les entrepôts sur les quais, nombreux sont ceux qui vivent des ressources de l'océan. Ces dernières années, les touristes sont de plus en plus nombreux, ils viennent en Islande pour cette nature à la beauté intacte mais aussi pour les nuits arrosées et endiablées de Reykjavik (d'ailleurs, il paraît qu'il y a là-bas, un très étonnant musée des phallus !).

En Islande, on se familiarise rapidement avec la musique, la majorité apprend à jouer d'un instrument dès l'école. La scène pop islandaise est très riche, portée par l'icone Björk.

Le lycée dure jusqu'à 20 ans, on y mène une vie d'une délicieuse irresponsabilité, c'est peut-être pour cela que 77% des Islandais considèrent les années de lycée comme les plus belles de leur vie.



Et si après tout la formule du bonheur n'était pas si compliquée ?

" Nous avons, nous, peuple de 320 000 habitants, l'opportunité de faire de notre pays un lieu authentiquement exemplaire, un pays de progrès veillant au bien-être de tous, où les réserves de la nature sont exploitées de façon responsable, et où, grâce à leur cohésion, des gens heureux vivent tous les jours en sécurité."
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Les Islandais

J’ai d’abord été attirée par la couverture de cet essai et comme l’Islande est dans la longue liste des pays où j’aimerais voyager, cela a fini de me convaincre de partir à la rencontre de islandais . Ce titre fait partie de la collection « Lignes de vie d’un peuple » qui invite le lecteur à s’ouvrir aux autres, à renouveler sa curiosité et par là même à briser cette tentation du repli sur soi.



L’auteur, Gérard Lemarquis, a été l’unique correspondant AFP en Islande pendant 29 ans et jusqu’à l’afflux de touristes. Il a travaillé dans le poisson, enseigné et traduit. A travers une série d’entretiens, il nous invite à partir à la rencontre des Islandais.

Au fil des pages, j’ai été étonnée d’apprendre que les islandais ont 6 mois pour choisir le prénom de leur enfant avec l’idée que celui ci colle à son caractère. Je me demande si mes enfants porteraient le même prénom si j’avais attendu 6 mois même si je trouve qu’il leur correspond plutôt bien.



Toute leur vie, les islandais ont un numéro d’identification constitué des 6 chiffres de leur date de naissance et de 4 autres chiffres qu’on leur demande partout : à la banque pour consulter leur compte, à l’hôpital pour une prise en charge complète, à la pharmacie pour avoir directement l’ordonnance du médecin sans avoir de papier sur soi. Même quand ils louent un DVD, ils doivent donner ce numéro …je sais qu’avec internet, Facebook, Google on est suivi à la trace et on peut savoir beaucoup de choses sur nos goûts mais là ça donne quand même l’impression qu’au niveau étatique chacun a un gros dossier de données et je trouve ça un peu flippant au regard des libertés individuelles.



Voilà un peuple qui devrait plaire à celui qui place avant tout, la valeur travail puisque les irlandais sont de gros bosseurs : 51 h par semaine pour les hommes et 45h pour les femmes (et à priori il est très suspect de partir à la retraite avant 70 ans). Quand deux islandais se rencontrent, ils ne se demandent pas si ça va mais échangent un « assez de travail ? ». Conséquence de la crise bancaire de 2008 ou changement de mentalité mais visiblement ils commencent tout de même à avoir envie de plus de temps libre.



Aucun lien de cause à effet (quoique), les islandais sont les plus grands consommateurs d’anti-dépresseurs mais se plaindre publiquement ou en privé est rare.



Être jeune en Islande cela signifie avoir son permis de conduire à 17 ans, voter à 18 mais passer son bac et être autorisé à boire de l’alcool seulement à 20 ans.



Si la chanteuse Bjork est la plus connue à l’étranger, la musique est partout dans ce pays. La majorité des Islandais apprend à jouer d’un instrument de musique et les festivals se succèdent toute l’année dans la Capitale.



Ce qui me fait véritablement envie dans ce pays ce sont les piscines alimentées en eau chaude naturelle (et les jacuzzi aux températures différentes de 38° à 43°C) même dans les plus petits villages.



Comme on s’en doute la pêche est très présente dans ce pays et parmi les entretiens présents dans ce livre, l’auteur rencontre une femme pêcheur qui travaille à bord d’un chalutier avec une équipe de 25 personnes et qui reste en mer pendant un mois (suivi d’un mois à terre).



Plus anecdotique, saviez vous qu’en Islande il existe un musée national des Phallus (c’est le seul au monde) qui regroupe des phallus de mammifères et d’animaux imaginaires ?



14 titres de la collection « Lignes de vie d’un peuple » sont publiés chaque année (à chaque fois l’auteur francophone vit sur place et choisit un angle pour parler d’un peuple) et je partirais bien à la rencontre des écossais (est-il question de kilt ? ), des indiens, des brésiliens ou des napolitains par exemple.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Les Islandais

Les Islandais des ateliers henry dougier nous offrent un embarquement original et inattendu pour l’Islande, terre d’aventures se situant à plus de 300 km du Groenland, son « voisin » le plus proche. La collection « Lignes de vie d’un peuple » permet une autre approche, personnelle, de l’île et de ses habitants, délivrée par un correspondant de l’AFP, Gérard Lemarquis, qui y réside depuis désormais plusieurs dizaines d’années. Il n’est pas question ici d’une sélection de bonnes adresses ou d’incontournables pèlerinages touristiques que nous proposerait un guide de voyage classique : Gérard Lemarquis s’attache à aller à la rencontre des Islandais d’aujourd’hui. Qui sont-ils ? A quoi ressemble véritablement l’Islande, qui ne se résume certainement pas à ses volcans aux noms difficilement prononçables pour nous autres latinistes… De la question sur l’identité islandaise aux fameuses sagas, en passant par les facettes politiques et sociales propres à ce pays de 320 000 habitants grand comme trois fois la Belgique, ce portrait rafraîchissant et singulier de ce peuple que l’on connait finalement mal est un compagnon de voyage idéal à dévorer avant de partir ou dans l’avion en direction de Reykjavik, la tête dans les nuages.​
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