Pour certains, la bibliophilie tient lieu de religion, une religion avec ses commandements, ses cérémonies, son rituel. Les prosélytes se retrouvent dans les arrière-boutiques des marchands, dans les salles des ventes, dans les clubs de bibliophiles, autant de lieux où les initiés pratiquent leurs dévotions. Religion sans charité, car il n'y a pas de fidèles plus égoïstes que les bibliophiles. (pp.62-63)