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Critiques de Gianluca Acciarino (4)
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Tex, tome 704 : Spalle al muro

Dos au mur.

Après avoir occis deux sbires de la bande à Sledge, Tex Willer et Kit Carson demandent aux policiers de Frisco s’ils peuvent les identifier. Alors qu’ils ont délivré leur identité post mortem, les bandits amènent les rangers sur le port de San Francisco, au rade douteux du Dauplin bleu. Une rixe carabinée plus tard, les deux pards obtiennent de nouvelles informations qui les rapprochent un peu plus de l’épicentre du drame, là où gîtent Sledge et sa bande sans foi ni loi. Entretemps, Sledge a dépêché Lee, ancien comparse de Bowen, animé de ressentiment haineux, afin de lui expliquer de quels moyens de pression ils disposent pour obtenir sa totale soumission. Ils ont kidnappé Margie, la jeune femme amoureuse de Bowen et Tim, l’orphelin adopté par le pistoléro repenti. Pour Kenneth Bowen, la marge de manœuvre est faible, voire désespérée. Alors qu’il s’est vu confier le convoiement d’un fourgon blindé par le banquier Ernie Gartside, Bowen va devoir détourner le convoi et l’amener dans la gueule du loup, au grand dam des hommes de l’escorte.

Superbe récit tout en tension et suspens qui ménage de vraies surprises et un retournement de situation inattendu et particulièrement bien amené, la deuxième partie de l’histoire avance sans mollir vers un dénouement tragique qui se déguste depuis les amuse-gueules soit les règlements de compte préliminaires jusqu’au plat de résistance final bien assaisonné de plomb. Gianluca Acciarino est royal aux pinceaux. Son trait vigoureux, précis et expressif, superbement étayé d’ombres profondes et bien circoncises est un régal visuel que les cadrages appropriés accusent encore. Savoir que le Tex mensuel puisse délivrer de telles réussites est une source d’étonnement et de d’émerveillement constants.
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Tex, tome 703 : La seconda vita di Bowen

La deuxième vie de Bowen.

Kenneth Bowen, beau bad boy badass, ancien tueur à sang froid, s’est vu la possibilité offerte d’une nouvelle vie quand Tex Willer aurait pu l’incarcérer ou l’abattre alors même que le ranger lui offre la liberté à condition qu’il prenne le droit chemin et s’occupe du jeune orphelin Tim Mitchell. Bowen y voit une planche de salut et peut-être la perspective d’oublier son passé douloureux quand son épouse et son jeune fils ont été massacrés par des truands. A San Francisco, Bowen a pris bonne tournure, travaillant pour une banque notoire et s’occupant assidument de Tim. Courtisé et respecté, Bowen voit la vie lui sourire à nouveau mais les fantômes du passé sont tenaces. Tex avait demandé à son ami et chef de la police de Frisco, Tom Devlin, de garder un œil sur Bowen. Tex Willer et Kit Carson retrouvent Bowen en ville, dans son nouveau milieu, pour se faire leur propre idée. Les rangers semblent convaincus jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent qu’ils sont surveillés. De fil en aiguille se tricote la mise en place d’un gros braquage doublé d’une vengeance expiatoire. La tragédie s’ourdit implacablement.

Pasquale Ruju sait construire des histoires fluides et prenantes avec rebonds et suspens. Il s’est totalement accaparé le récit de Tito Faraci qui met en scène pour la première fois Kenneth Bowen (Tex n° 676, 677 parus en 2017) et que produit déjà en images Gianluca Acciarino. Pour sa troisième participation à la série « Tex mensuel », le dessinateur italien ne déçoit pas, bien au contraire. Son trait, jamais surchargé, est souple et précis. Il cerne délicatement les décors et les personnages, même les trognes endurcies et hirsutes. Souvent le dessinateur s’applique à travailler les regards jusqu’à exacerber les expressions, qu’elles soient amoureuses ou haineuses. Le cliffhanger à la dernière case entraîne irrésistiblement le lecteur vers le n° 704, suite et fin d’une tragédie annoncée.
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Tex, tome 677 : Duello a Madison Creek

Règlement de comptes à Madison Creek.

Jordan, propriétaire du trading post, a été torturé à mort par les bandits aux ordres de Mister Hall. Les malfrats connaissent maintenant le lieu où se trouve Kenneth Bowen et s’y rendent afin de faire tabula rasa en liquidant l’homme en noir et Timothy, le jeune fils de Fred Mitchell, seul rescapé de la tuerie du ranch. Pendant ce temps, Ken Bowen s’est rendu à Madison Creek dans son ancienne ferme confisquée par les pistoléros de Hall et discute avec le nouveau propriétaire du ranch. Timothy est seul, désarmé et les malfrats arrivent alors que les rangers talonnent Bowen.

Superbe récit initié dans le n° 676, trouvant sa conclusion dans le n° 677, qui déroule la tragédie des deux fugitifs puis l’attachement réciproque entre le jeune Timothy Mitchell et le meurtrier de son père, Kenneth Bowen. Gianluca Acciarino délivre une œuvre graphique sans défaut avec un luxe de détails au service de la lisibilité, de l’expressivité et de la beauté de l’ensemble. Le découpage et les cadrages soutiennent le rythme trépidant des poursuites et des règlements de comptes. Beaucoup de choses se lisent dans les regards, augmentant la charge émotionnelle des échanges, entre condamnation et rédemption. Les éditions Bonelli s’agrémentent d’un nouvel opus qui fait vibrer et résonner la saga du ranger texan au-delà des canons convenus.
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Tex, tome 676 : Il ragazzo rapito

L’enfant volé.

Au sud du Colorado, le ranch de Fred Mitchell est attaqué par un groupe de cinq hommes à la solde d’un riche propriétaire terrien ayant des vues rapaces sur les terres avoisinantes. Parmi les sbires se trouve le peu loquace Ken Bowen, tireur d’élite vêtu de noir. Malgré la riposte désespérée des cow-boys, tous les occupants du ranch sont massacrés mais l’apparition du jeune fils de Fred Mitchell, sous le choc, renverse la donne. Contre toute attente, Bowen rectifie ses comparses afin de sauver le garçon, dernier héritier du ranch voué à une mort certaine. Mister Hall, le commanditaire des meurtres forme une nouvelle équipe lancée à la poursuite de Bowen et de Tim, l’enfant volé. Sillonnant les environs, Tex Willer et Kit Carson arrivent sur les lieux de la tuerie attirés par la pétarade, juste après coup. Le shérif local et ses adjoints débarquent aussi au ranch sinistré. Il accepte mal que les rangers décident de s’investir dans la traque du tueur et voleur d’enfant. Ken Bowen ne s’attire pas uniquement les foudres de tous, il paraît aussi poursuivi par une histoire personnelle tragique qui semble orienter tous ses actes.

Tito Faraci sait construire des histoires simples et solides et les raconter en agençant habilement les scènes. Retrouver Gianluca Acciarino aux pinceaux est un grand plaisir déjà ressenti lors d’une précédente contribution aux Tex mensuel n° 633 et 634. Superbe mise en page multipliant les angles de vue pour un dynamisme et une lisibilité accrus, trait souple, précis, vivant, décors fouillés, visages travaillés et expressifs, tout concourt à rendre l’œuvre du dessinateur transalpin superbe. Son graphisme semble s’être légèrement épaissi, charbonnant les ambiances, densifiant les présences, s’ailant par instant quand le trait délié s’oublie et s’exprime pleinement : une grande œuvre qui se poursuit et se clôt dans le n° 677 de mars 2017.
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