Elles me viennent de ma mère. Je n'ai pas pu m'en séparer, et je me suis dit que ma clientèle étant à quatre-vingts pour cent féminine, elles pourraient être un accessoire précieux dans mes thérapies. Lorsqu'elles arrivent ici et qu'elles retrouvent ces poupées qu'elles ont connues dans leur enfance, mes patientes se sentent soudain plus en confiance. Un peu comme si chacune avait pu apporter sa peluche préférée.