Le matin du troisième jour, ma mère en a eu assez de surprendre sa mère fouiller dans son sac, lire ses talons de chèques, se servir dans le frigo. Après avoir déposé sa valise sur le palier, elle lui a annoncé, sans préambule, combien elle la trouvait aigrie, jalouse et frustrée.
- Je crois qu'il est temps que tu arrêtes de nous faire chier. Et pas la peine de tirer sur la corde de la culpabilité, j'accepte les conséquences que mes enfants ne voient plus leur grand-mère.
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